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Plus de 90.000 policiers et gendarmes seront mobilisés en France pour la nuit du Nouvel An

Plus de 90.000 policiers et gendarmes seront mobilisés en France, dont 5.400 à Paris pour la nuit du Nouvel An, après deux ans de restrictions pour cause de Covid-19. 

Le « niveau élevé et persistant de menace terroriste » et les « récents événements survenus à Paris contre la communauté kurde » doivent « conduire à la plus grande vigilance », écrit le ministre Gérald Darmanin dans une note adressée aux préfets.

Le ministre de l’Intérieur demande aux préfets de prévoir un « dispositif dissuasif, visible et à pied », associant forces de l’ordre et militaires de l’opération Sentinelle. Les transports en commun seront particulièrement surveillés, ajoute le ministre, et des points de filtrage pour accéder aux lieux de rassemblements avec fouille et palpations pourront être mis en place.

Sur le volet violences urbaines, habituellement plus fréquentes la nuit du 31 décembre, Gérald Darmanin demande « l’interpellation systématiquement des fauteurs de troubles ».

Au chapitre de la lutte contre les violences urbaines, il est demandé aux patrons de la police et de la gendarmerie de «faire interpeller systématiquement les fauteurs de troubles». Localement, les préfets vont prendre, au besoin, des arrêtés d’interdiction de vente de combustibles dans des «contenants transportables», de fusées, de feux et d’alcool à emporter.

Un rendez-vous à risques

Dans les états-majors, les stratèges de l’ordre public savent pertinemment que le rendez-vous à risques de la Saint-Sylvestre se joue en particulier dans les cités. Plus que jamais, ces territoires sont le théâtre, à la veille de chaque jour de l’An, de rituels de feux de voitures. 

Rédigé par pandore

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