Une concitoyenne de Prayssas (Lot et Garonne) a reçu un appel téléphonique sur son téléphone fixe, soi-disant de la part de la Gendarmerie nationale, lui signalant que sa carte bleue aurait été piratée.
L’interlocuteur lui a demandé de se rendre au bureau de tabac du village afin d’effectuer un ordre de virement (1 200 €) en utilisant le service « PCS » (Prepaid Cash Service). Il lui a aussi demandé son numéro de portable afin de pouvoir la rappeler pour qu’elle donne le code que la buraliste lui donnera lors du débit de sa carte.
« Bien entendu nous vous recréditerons le montant lorsque nous aurons déterminé la personne qui a piraté votre carte » lui a confirmé son supposé gendarme ! Par chance cette octogénaire n’ayant pas de portable n’a pu lui fournir un numéro, ce qui a fait raccrocher immédiatement son interlocuteur.
Bien entendu, ni les services de la gendarmerie, ni une banque, ni un opérateur institutionnel ne font jamais ce type de demande téléphonique. C’est une tentative d’arnaque.
Il faut rappeler qu’il ne faut jamais donner, par téléphone, le numéro de compte en banque, de Sécurité sociale, etc. ni faire le type de démarche qui lui a été demandé.
La technologie moderne permet à ce genre de service, comme le PCS (*) de simplifier le transfert d’argent entre particuliers, mais il permet aussi de faciliter la vie des arnaqueurs.
Il faut donc rester particulièrement vigilants.
(*) PCS : Moyen de paiement, qui s’achète au bureau de tabac, avec un code qui permet au destinataire d’être crédité du montant débité en donnant le numéro de code
SOURCE : LE PETIT BLEU D’AGEN