pandore
Les enquêteurs n’ont découvert aucune trace de Lina, quatre jours après la disparition de l’adolescente de 15 ans dans le Bas-Rhin. Les opérations de recherche se poursuivent et des étangs situés à proximité de l’endroit où la jeune fille a disparu doivent être explorés.
Lina demeure introuvable, quatre jours après sa mystérieuse disparition dans le Bas-Rhin. Malgré les recherches précédentes qui n’ont pas donné de résultats concluants, les efforts de recherche se poursuivent et sont étendus.
Après une fouille méticuleuse de la zone où Lina a été vue pour la dernière fois, les enquêteurs se penchent désormais sur deux plans d’eau voisins ce mercredi 27 septembre, en particulier sur l’étang de Breux, qui s’étend sur environ un hectare et présente une profondeur moyenne d’1m60, selon les informations de BFMTV. Ces plans d’eau se trouvent à seulement un ou deux kilomètres de Plaine, la commune de résidence de l’adolescente de 15 ans, ainsi que de la gare de Saint-Blaise-la-Roche.
Tandis qu’une dizaine de gendarmes inspectent les environs de l’étang à la recherche de toute trace de Lina, une quinzaine d’autres continuent de fouiller le terrain. La procureure de la République de Saverne, Alice Clérot, a souligné qu’aucune piste n’était écartée pour le moment.
Aucune preuve d’un accident routier sur le trajet
Malgré les premiers éléments de l’enquête, ouverte pour « disparition inquiétante », ainsi que les témoignages indiquant que Lina marchait le long de la route menant à la gare le matin du 23 septembre, entre 11h15 et 11h30, la magistrate a précisé qu’aucune preuve d’un accident routier n’avait été trouvée sur ce trajet. Le jour de sa disparition, Lina se rendait à la gare, située à trois kilomètres de son domicile, pour rejoindre son petit ami à Strasbourg. Cependant, elle n’a jamais embarqué dans le train.
Des témoignages nombreux, dont celui de l’ancien Maire de Plaine qui l’a aperçu sur la route
Quatre jours après la disparition de Lina, les parents de l’adolescente maintiennent leur espoir de la retrouver. La mère de Lina a déclaré à BFM Alsace : « Je me bats, je ne renoncerai pas, c’est certain. » Elle, ainsi que le père et le petit ami de Lina, sont engagés dans les recherches. Une cellule d’urgence psychologique a été mise en place ce mercredi après-midi dans la commune de Plaine pour apporter un soutien aux habitants affectés par cette inquiétante disparition.
Le témoignage troublant de l’ancien maire de Plaine Le dernier individu à avoir eu contact avec Lina est son petit ami, Tao, qui l’attendait à Strasbourg. Le jeune homme de 19 ans a partagé avec LCI/TF1 le dernier message reçu de la jeune fille : « une vidéo d’elle disant qu’elle était heureuse de venir. » Plus tard, il a appelé la mère de Lina avant l’arrivée du train à Strasbourg, car l’adolescente ne répondait plus. « J’ai quand même attendu sur le quai de la gare l’arrivée du train, et elle n’est jamais descendue », a-t-il ajouté.
Dans l’après-midi du mardi, l’ancien maire de la commune de Plaine a affirmé à BFMTV avoir « croisé » Lina le jour de sa disparition. « En passant sur la route, je l’ai croisée. Elle marchait sur le bord de la route », a-t-il ainsi rapporté à la chaîne d’information en continu, Jean-Marc Chipon. Il a précisé qu’il ignorait où la jeune fille se rendait, mais a noté qu’en repassant sur la route quelques minutes plus tard, Lina « n’était plus au bord de la route. » Il a alors ajouté : « Alors, qu’elle ait été prise en auto-stop ou non, c’est une autre histoire. »
L’éventualité d’une fugue de Lina est écartée et sa disparition est considérée à présent comme inquiétante.
