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INONDATIONS DANS LE PAS-DE-CALAIS : DES RONDES POUR ÉVITER LES CAMBRIOLAGES DANS LES RÉSIDENCES ÉVACUÉES

Face à la montée des eaux dans le Pas-de-Calais, de nombreux habitants ont été contraints de quitter précipitamment leurs foyers, craignant notamment les cambriolages. Pour répondre à cette inquiétude persistante, des patrouilles ont été mises en place.

Les crues exceptionnelles de ce début janvier ont contraint les habitants du Pas-de-Calais à abandonner leurs maisons, redoutant non seulement les dommages causés par les inondations, mais également les intrusions malveillantes.

A Tilques, les gendarmes ont intensifié leurs rondes, opérant de jour comme de nuit. À bord de barques, ils surveillent la zone désertée du marais audomarois dans le cadre d’une mission axée sur la « sécurisation et la prévention des atteintes aux biens », selon les dires d’Hélène Cavaillé, responsable de la communication de la gendarmerie des Hauts-de-France, lors d’une entrevue avec BFM Grand Littoral.

Cette mission vise à contrer les risques de cambriolages dans les résidences évacuées, précise-t-elle, soulignant qu’à l’heure actuelle, aucune infraction n’a été constatée, confirmant ainsi le caractère préventif de cette initiative.

Surveillance citoyenne active

Dans le secteur de Saint-Martin-lez-Tatinghem, 14 militaires et six réservistes assurent quotidiennement des rondes, couvrant une zone abritant plus de 13 000 habitants et, par conséquent, un grand nombre de logements à surveiller. Outre la prévention des cambriolages, les gendarmes veillent également à la sécurité des sinistrés qui n’ont pas quitté les lieux.

Un habitant exprime un certain soulagement, déclarant être « un peu moins inquiet que la première fois (lors des inondations de novembre, NDLR), sachant que cela devrait s’arrêter. Ce qui est difficile, c’est d’être isolé », confie-t-il.

En assurant des patrouilles régulières, les gendarmes espèrent dissuader les cambrioleurs et apaiser les craintes des habitants. Ils peuvent également compter sur la collaboration des résidents, comme le souligne le maire de Tilques, Patrick Bedague : « Une surveillance s’organise parmi les riverains, et la solidarité entre voisins est un atout essentiel pour la surveillance du quartier. »

Source : BFMTV

Rédigé par pandore

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