Une équipe de policiers à vélo a tiré sur les occupants d’une voiture qui ont refusé d’obtempérer, fonçant sur les forces de l’ordre, lors d’un contrôle. Deux des occupants ont été grièvement blessés dont une femme qui est décédée à l’hôpital.
Les faits se sont produits samedi matin 4 juin dans le quartier de Barbès, dans le 18e arrondissement de Paris.
« La police tue et le groupe factieux Alliance (syndicat de police) justifie les tirs et la mort pour » refus d’obtempérer. « La honte c’est quand ? », a tweeté le leader des insoumis dans la nuit de dimanche à lundi 6 juin, à une semaine du premier tour des élections législatives. « Encore un abus de pouvoir inacceptable. La peine de mort pour un refus d’obtempérer. Le préfet approuve ? Le ministre félicite ? La honte c’est quand ? », avait-il déjà écrit plus tôt sur le même réseau social.
Insulter la police « déshonore ceux qui veulent gouverner », répond Gérald Darmanin
« Les policiers, les gendarmes méritent le respect. Ils font un travail courageux, difficile et risquent leur vie à chaque instant. Les insulter déshonore ceux qui veulent gouverner. Laissons les enquêtes se faire sans les utiliser comme des otages d’une campagne électorale », lui a répondu le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Marine Le Pen a de son côté dénoncé les mots « d’une gravité inouïe » de Mélenchon « à quelques jours de sa retraite politique ». « Il fait donc le choix du déshonneur en rompant définitivement avec les valeurs de la République française », a ajouté la cheffe de file du Rassemblement national.
« Ce sont des propos indignes de quelqu’un qui prétend vouloir gouverner la France », a réagi de son côté Stéphane Le Foll, maire socialiste du Mans et ancien ministre de François Hollande. Le délégué général d’Alliance Frédéric Lagache a dénoncé à l’AFP des « propos inqualifiables » et annoncé un dépôt de plainte « dès demain » .
Source AFP/Le Pandore et la Gendarmerie.