pandore
Une importante opération de gendarmerie a permis d’interpeller quatre jeunes hommes et une jeune femme le mercredi 9 août 2023, pour extorsion avec arme sur la voie publique. Ils sont suspectés d’avoir tendu un guet-apens à un homme d’une cinquantaine d’année le 28 juillet dernier. Ils risquent jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle.
L’opération a mobilisé une trentaine de gendarmes. Le mercredi 9 août 2023, les militaires de la compagnie d’Albi (Tarn) appuyés par leurs collègues du PSIG et de la BR de Gaillac ainsi que des enquêteurs de la Maison de Protection des Familles (MPF) étaient déployés dans l’Albigeois pour interpeller cinq individus, quatre jeunes hommes, dont un mineur de 16 ans et une jeune fille de 14 ans.
La petite bande était dans le viseur des enquêteurs albigeois, suspectés d’être les auteurs et complices d’une extorsion avec arme sur la voie publique, le 28 juillet dernier au Séquestre. En fin de journée, la victime, un homme d’une cinquantaine d’années, se rend sur le lieu d’un rendez-vous fixé au préalable sur un site de rencontre. Ce sont finalement les quatre jeunes hommes interpellés qui se rendent sur le lieu de la rencontre.
Arme blanche à la main, ils menacent le quinquagénaire et arrivent à lui dérober une montre de valeur. Un rapt qui aurait pu se terminer d’encore plus mauvaise manière si une patrouille de gendarmes de la communauté de brigade de Réalmont-Albi ne passait pas par là, mettant en fuite les agresseurs.
30 ANS DE RÉCLUSION CRIMINELLE ENCOURUE
Dans la foulée, la brigade de recherche de la compagnie de gendarmerie départementale d’Albi est saisie des faits et une enquête est ouverte sous l’autorité du parquet d’Albi. La petite équipe ne restera pas longtemps cachée dans la nature puisque les militaires les identifient rapidement sur l’Albigeois. Quelques jours après, c’est sans rendez-vous cette fois-ci, qu’ils ont reçu la visite matinale des gendarmes et sont interpellés.
À l’issue de leur garde à vue, les cinq suspects étaient présentés devant un magistrat du pôle criminel du parquet de Toulouse. Réprimée par l’article 312-5 du Code Pénal, l’extorsion bascule dans le champ criminel lorsque cette dernière est commise « avec une arme ou menace d’une arme ». Les suspects encourent alors jusqu’à trente ans de réclusion criminelle et 150 000 euros d’amende.
À l’issue de leur présentation devant le magistrat toulousain, une information judiciaire est ouverte. Les quatre jeunes hommes, y compris le mineur, âgé de 16 ans, ont été placés en détention provisoire. La jeune fille de quatorze ans est, elle, placée sous contrôle judiciaire.
SOURCE : 100% RADIO
