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Après plusieurs mois d’investigations méticuleuses, les gendarmes ont mis fin à un réseau itinérant particulièrement ingénieux et responsable d’une vague de vols de vélos haut de gamme sur tout le territoire. Le 10 novembre 2025, cinq individus ont été interpellés en région parisienne et dans les Alpes-Maritimes dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par la Section de recherches de Nantes, épaulée par l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante et la Brigade de recherches des Sables-d’Olonne. Les suspects sont accusés d’avoir orchestré une série de douze cambriolages dans douze départements, pour un préjudice estimé à près d’un million d’euros.
La genèse
L’affaire débute par une recrudescence de vols nocturnes visant des magasins spécialisés de cycles haut de gamme en Pays de la Loire, avant de s’étendre à d’autres régions. Alerté par l’ampleur du phénomène, le parquet des Sables-d’Olonne ouvre une enquête, rapidement repris le 25 juillet 2025 par la Juridiction interrégionale spécialisée de Rennes. Les enquêteurs découvrent alors une méthode de cambriolage aussi inattendue qu’efficace : le groupe fracturait le toit des commerces avant d’utiliser une canne à pêche artisanale pour saisir les vélos, soigneusement ciblés pour leur valeur de revente très élevée.
5 membres d’un réseau
Au fil des investigations, l’équipe d’enquêteurs parvient à identifier les cinq membres du réseau, dont la mobilité et la discrétion compliquaient la traque. Un dispositif d’envergure est finalement déployé le 10 novembre, mobilisant plus de soixante gendarmes issus de plusieurs unités départementales ainsi que des Pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie. L’opération, coordonnée par la Section de recherches de Nantes, permet d’interpeller simultanément les principaux suspects et de mettre un coup d’arrêt à leur activité.
Présentés à la justice le 13 novembre 2025, les cinq individus sont désormais convoqués en comparution à délai différé les 15 et 16 décembre prochains. Cette affaire illustre l’ampleur que peuvent atteindre certains réseaux de délinquance itinérante et la capacité des forces de l’ordre à y répondre par une coordination nationale. Elle met également en lumière la valeur croissante du marché des cycles haut de gamme, devenu une cible privilégiée pour des groupes organisés toujours plus inventifs.
