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Explosion de violence à la gendarmerie de Font-Romeu : un homme blessé par balle, deux gendarmes sérieusement touchés

©© MAX PPP

La paisible commune de Font-Romeu, nichée au cœur des Pyrénées-Orientales, a été le théâtre d’une scène d’une rare intensité ce mercredi 3 septembre. En tout début d’après-midi, la brigade de gendarmerie située boulevard du Cambre-d’Aze a été le cadre d’un déchaînement de violence qui a laissé trois blessés, dont deux militaires et un homme de 29 ans placé en garde à vue.

Une garde à vue qui bascule dans la violence

Le jeune homme, interpellé le matin même pour des raisons encore inconnues, se trouvait en cellule lorsqu’il aurait brusquement perdu tout contrôle. Dans un état de crise, il se serait violemment retourné contre les gendarmes. Les militaires auraient d’abord été frappés à coups de poings, puis à l’aide d’une matraque que l’individu aurait réussi à saisir. L’agression a été d’une brutalité telle que l’un des gendarmes a été retrouvé avec le visage tuméfié et la tête entourée de bandages, selon des témoins présents sur les lieux.

Face à cette attaque soudaine et particulièrement dangereuse, les forces de l’ordre auraient été contraintes d’utiliser leur arme de service. Un tir a alors atteint l’agresseur à l’abdomen. Rapidement pris en charge, l’homme de 29 ans a été évacué par hélicoptère vers le centre hospitalier de Puigcerdà, en Espagne voisine. Ses jours ne seraient pas en danger malgré la gravité de sa blessure.

Deux gendarmes hospitalisés

Les deux militaires blessés ont quant à eux été transportés d’urgence vers un centre hospitalier de Cerdagne. Le parquet de Perpignan, par la voix du procureur Jérôme Bourrier, a confirmé qu’ils avaient été « sérieusement blessés » lors de l’altercation. Aucun pronostic vital n’a cependant été engagé, mais leur état de santé a nécessité une prise en charge rapide.

Un double volet judiciaire

Les circonstances exactes de ce dérapage restent encore floues. Pour tenter de reconstituer les faits, deux enquêtes distinctes ont été ouvertes. La première, confiée à la gendarmerie locale, porte sur les violences commises contre les agents, tous dépositaires de l’autorité publique. La seconde, menée par la section de recherches, s’intéresse précisément aux conditions dans lesquelles l’arme de service a été utilisée.

Ces investigations devront éclaircir plusieurs zones d’ombre : le motif initial de la garde à vue, l’escalade soudaine de la violence, et le moment précis où les militaires ont jugé nécessaire de tirer.

Rédigé par pandore

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