Le suspect de 35 ans, arrêté le 5 novembre après avoir percuté volontairement 5 personnes sur l’île, a fait l’objet d’un premier examen psychiatrique. Selon les dernières informations, ce dernier conclut que le discernement du suspect, à ce stade, n’était pas aboli au moment des faits mais n’exclut pas une possible altération. Ce diagnostic doit encore être confirmé au cours d’une expertise psychiatrique plus poussée ultérieurement.
Le parquet national antiterroriste a décidé de ne pas retenir sa compétence, selon un communiqué de presse du procureur de La Rochelle. Le suspect, décrit par ses proches comme « très fragile » sur le plan psychologique, était allé consulter des professionnels de la santé mentale. Ils n’ont apparemment pas identifié de pathologies lourdes à l’époque. Mais il était connu pour de nombreuses addictions.
Une « autoradicalisation » et une conversion très récente à l’Islam
D’après les premiers éléments de sources proches de l’enquête, le suspect évoque en audition une « autoradicalisation » et une conversion très récente à l’Islam. Des expertises sont en cours sur le téléphone du conducteur. Les enquêteurs recherchent des éléments qui prouveraient un lien avec une idéologie violente.
