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Fourrière : la fin du parcours du combattant pour récupérer sa voiture

Perdre sa voiture sans comprendre où elle se trouve est une expérience familière à de nombreux automobilistes. Jusqu’à récemment, la récupération d’un véhicule mis en fourrière relevait souvent d’un véritable casse-tête administratif. Depuis la mise en place progressive d’un service numérique national, les démarches sont en train de changer radicalement, au bénéfice des usagers.

Depuis octobre 2023, la Délégation à la sécurité routière a déployé un service d’information en ligne des fourrières, accessible via le site officiel Service-public.fr. Objectif : permettre à tout conducteur de savoir rapidement si son véhicule a été enlevé et, le cas échéant, d’obtenir les informations essentielles. En quelques clics, il est possible de consulter la date, l’heure et le motif de l’enlèvement, l’état du véhicule – parfois accompagné de photos – ainsi que l’adresse de la fourrière où il est conservé. À ce jour, environ 1 100 fourrières sont connectées à ce système national.

La recherche peut toutefois s’avérer infructueuse. D’une part, un délai peut exister entre l’enlèvement et l’enregistrement du véhicule dans la base de données. D’autre part, certaines fourrières ne sont pas encore intégrées au dispositif. Dans ce cas, l’automobiliste doit toujours se tourner vers le commissariat ou la brigade de gendarmerie la plus proche du lieu de stationnement.

Une véritable révolution

Mais la véritable révolution est intervenue en octobre 2025 avec l’ajout d’une fonctionnalité clé : la délivrance en ligne de l’autorisation de sortie de fourrière, aussi appelée mainlevée. Jusqu’alors, cette étape imposait un déplacement physique auprès des forces de l’ordre, avec une pile de documents sous le bras. Désormais, si la fourrière est reliée au système, tout peut se faire à distance.

Grâce à une connexion via France Connect, l’usager téléverse sa carte grise, son permis de conduire et son attestation d’assurance, puis télécharge immédiatement la mainlevée. Une fois sur place, il ne lui reste plus qu’à régler les frais de fourrière pour récupérer son véhicule.

Simple, gratuit et centralisé, ce service représente un gain de temps considérable. Attention toutefois : les démarches doivent être effectuées dans les trois jours suivant la mise en fourrière, sous peine de frais supplémentaires, voire de vente ou de destruction du véhicule. Certaines grandes villes, comme Paris, Bordeaux ou Toulouse, disposent encore de téléservices spécifiques et imposent toujours un passage par le commissariat.

Rédigé par pandore

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