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Assassinat de deux professeurs dans les Hautes-Pyrénées : 70 gendarmes et le GIGN engagés dans des recherches

70 gendarmes dont le GIGN et une équipe cynophile quadrillent le terrain autour de Barabzan-Dessus, la commune où résidait Aurélie Pardon, abattue, lundi à Pouyastruc, par son ex-mari Cédric Tauleygne.

Les gendarmes ont repris le quadrillage du terrain, à Barbazan-Dessus et dans les alentours. Ils explorent le terrain et les bois environnants pour s’assurer que Cédric Tauleygne, suspect numéro 1 dans les assassinats de son ex-femme Aurélie Pardon et Gabriel Fourmigué, lundi à Pouyastruc, ne serait pas revenu dans le secteur. 

C’est dans cette commune, située au-dessus de Tarbes, qu’Aurélie Pardon, résidait avec ses deux jeunes enfants  à côté de ses parents. 

70 gendarmes sont déployés sur Barbazan-Dessus et autour. Vêtus de treillis, cartes en main, ils explorent les environs. Parmi eux, un escadron de gendarmerie mobile dont le déplacement a été signalé ce matin dans l’Est du département, a été mobilisé. Une équipe cynophile est également engagée. Le flair du chien pourrait aider à détecter une éventuelle présence.

Une équipe du GIGN est également sur place. Ils pourraient ainsi intervenir rapidement en cas de besoin. Le dispositif sur le terrain a été renforcé par un hélicoptère qui a fait des reconnaissances aériennes.

Un PC opérationnel a été installé dans la mairie de Barbazan-Dessus pour coordonner les recherches sur le terrain. 

Le colonel Hamel, commandant du groupement de gendarmerie des Hautes-Pyrénées a annoncé, hier, au cours d’une conférence de presse l’extension des recherches dans les Hautes-Pyrénées et les départements voisins. À Mascaras sur les coteaux, à Barbazan-Dessus où se situe le domicile du suspect, mais aussi jusqu’à Rabastens dans le nord du département, de nombreux barrages filtrants ont été signalés.

« Des dispositions ont été prises pour protéger les familles », a précisé, hier, le colonel Hamel.

Cédric Tauleygne, qui est potentiellement armé, est adepte des sports en pleine nature notamment le cyclocross. Il est réserviste dans la gendarmerie nationale puis au 35e RAP de Tarbes. Il connaît le secteur de Barbazan-Dessus. A-t-il la volonté de revenir dans les Hautes-Pyrénées ? Les enquêteurs ne l’excluent pas. 

Recherches en Espagne

Les recherches pour localiser Cédric Tauleygne se poursuivent également de l’autre côté de la frontière dans la région de Jaca.

Après avoir été alertée par les gendarmes français, la guardia civil procède à l’exploration de la zone autour de la pena d’Oroel et ses environs, près de Jaca. C’est dans ce secteur que la moto du suspect n°1 du double assassinat de Pouyastruc a été retrouvée. 

Selon le quotidien, Heraldo de Aragon, outre Bernues, les villages d’Atarés, Botaya ou Osia, sont aussi en alerte. La guardia civil y maintient un important dispositif opérationnel, sur les routes comme autour du Mont Oroel, sans toutefois communiquer davantage sur son contenu.

Il a été recommandé aux habitants du secteur de « ne pas sortir seuls et de garder leurs portes fermées ». Le maire de Jaca,  Juan Manuel Ramón, a expliqué qu’il était « conseillé aux résidents la plus grande précaution et d’aviser la police en cas de mouvement suspect ».

Avait-il préparé son évasion ? Un véhicule prépositionné l’attendait-il dans le secteur de Jaca pour lui permettre de poursuivre sa cavale ? 

Autant de pistes que les enquêteurs explorent des deux côtés de la frontière.

SOURCE : LA NOUVELLE REPUBLIQUE DES PYRENEES

Rédigé par pandore

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