Les autorités scrutent les réseaux sociaux à l’approche de l’Aïd-el-Kebir, à la recherche d’éleveurs qui revendent des moutons en dehors du circuit légal. Pour rappel, cette fête musulmane se célèbre traditionnellement avec le sacrifice symbolique d’un mouton, qui ne doit pas dépasser un certain âge et être abattu de manière rituelle, après la grande prière.Une intervention mardi 3 mai dans une exploitation ovine à Lunel a permis de sauver 171 moutons, a indiqué la gendarmerie de l’Hérault sur ses réseaux sociaux, ils allaient être transférés vers un abattoir clandestin en vue des fêtes de l’Aïd, la fête la plus importante de la religion musulmane.
Sauvetage
La Brigade Territoriale Autonome (BTA) de Lunel et des membres de la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP 34) sont intervenus mardi après-midi. « Quand une intervention au sein d’une exploitation ovine permet de sauver 171 animaux détenus illégalement », vante la gendarmerie dans son communiqué. En plus de la « découverte d’un abattoir clandestin », elle point du doigt un « non-respect des conditions et réglementations relatives à la protection animale et à la santé publique ».
Des règles très strictes pour les moutons
Ici Hérault précise même que certains éleveurs malveillants vendent des moutons à 400 euros l’unité pendant cette période de célébration. Celui mis en cause dans cette affaire a déjà été condamné par le passé pour des faits similaires, précise la radio locale. Il risque jusqu’à six mois de prison et 15 000 euros d’amende. Les moutons, eux, ont été réintroduits dans un circuit de vente traditionnel.
Source : Le Parisien