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Journaliste agressé à Reims: l’auteur présumé mis en examen pour tentative de meurtre aggravé

Un suspect a été interpellé et placé en garde à vue lundi 1er mars, dans l’enquête pour « tentative de meurtre aggravé ».

Le commissaire merrien rappelle que les violences ont été commises dans un contexte de préparation d’une rixe regroupant une trentaine de personnes, qui ne semble pas avoir eu lieu car « le drame a entraîné une dispersion du groupe ».

Le second individu qui a porté des coups (moins violents) quand le journaliste était à terre est identifié mais n’a encore pu être interpellé. Lui sont reprochés notamment des faits de « non-assistance à personne en danger ».

C’est lui qui aurait porté les coups les plus violents, destinés à « ne laisser aucune chance à votre confrère. »

L’individu est un homme de 21 ans, Anis-Said Khebbeb. Il a été condamné 8 fois en 2018 et 2019, pour vols avec effraction, trafic de stupéfiants et violences en réunion. Il a été incarcéré au printemps 2020.

L’homme arrêté lundi a été déféré ce mercredi. « Il a gardé intégralement le silence. Il a été mis en examen pour tentative de meurtre aggravé. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. »

« Les individus voulaient récupérer les clichés faits par la victime. Nous n’avons d’ailleurs pas réussi à retrouver la carte mémoire de l’appareil. »

Le prévenu dispose d’une carte de séjour espagnole car il aurait grandi en Espagne et compte déjà 8 mentions à son casier judiciaire. C’est lui qui aurait frappé le journaliste de @UnionArdennais d’abord avec les poings ensuite avec le boîtier de l’appareil photo

Le procureur de la république fait un lien clair avec la profession de journaliste. « M. Lantenois a été agressé parce qu’il était journaliste. »

Le prévenu, de nationalité algérienne et né le 18 avril 1999, a déjà été condamné à 8 reprises. Il vit à Reims depuis trois ans et demi à Croix-du-Sud.

« M. Lantenois a eu une fracture du rocher, un hématome sous-dural, une hémorragie cérébrale et a été placé en coma artificiel. « Son pronostic vital reste particulièrement engagé. »

« Au total, l’agression a duré seulement 57 secondes. Les coups portés l’ont été en quelques secondes à peine. »

« A 15h08 et 46 secondes, un second individu assénait des coups de bâtons à M. Lantenois. »

« A 15 h 08 et 20 secondes, un premier individu l’a rejoint et lui a porté plusieurs coups à la tête, dont un quand il était au sol. Des coups ont aussi été portés par un objet long et cylindrique : l’appareil photo de M. Lantenois. »

« M. Lantenois tentait de faire des photos d’individus quand il a été repéré. Il n’a pas eu le temps de rejoindre l’habitacle de sa voiture. »

« Mes premières pensées vont vers Christian Lantenois, dont le pronostic vital est toujours très réservé », déclare en introduction le procureur Matthieu Bourrette.

Samedi 27 février, le photojournaliste de 65 ans a été agressé sur le parking de la médiathèque Croix-Rouge, alors qu’il venait couvrir une rixe avec une consœur.

C’est l’agent de sécurité de la médiathèque, qui a porté les premiers secours au photographe, avant sa prise en charge par les secours.

Ce mercredi 3 mars, Christian Lantenois est toujours dans un état critique, son pronostic vital reste engagé. NOUS SOMMES OUTRéS,  RéVOLTéS AU PANDORE ET DANS BEAUCOUP D’AUTRES REDACTIONS DE PUBLICATIONS DE PRESSE  QUE CE GENRE DE RACAILLE SOIT ENCORE SUR LE SOL FRANçAIS.

Rédigé par pandore

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