pandore
Le 4 septembre dernier, aux alentours de 22 heures, une vaste opération menée conjointement par la gendarmerie de la Martinique, la marine nationale et les services des douanes a permis de mettre la main sur plus de 55 kilos d’herbes de cannabis. Cette saisie spectaculaire a eu lieu sur la côte sud de l’île, alors que des trafiquants tentaient de débarquer leur cargaison en toute discrétion.
L’opération s’inscrit dans le cadre de Scotopélia, un dispositif renforcé mis en place depuis le début de l’année 2025 pour lutter contre les trafics de stupéfiants, d’armes, de biens volés et plus largement contre toute forme de criminalité organisée. Ce programme, mobilisant des moyens terrestres et maritimes, illustre la détermination des forces de l’ordre à enrayer les circuits clandestins alimentant la Martinique et les territoires voisins.
L’opération
Sur le terrain, c’est le détachement de surveillance et d’intervention (DSI) de la compagnie de gendarmerie du Marin qui a intercepté la marchandise au moment critique du débarquement. Les militaires sont parvenus à saisir plusieurs ballots et sacs bourrés de cannabis, représentant une valeur marchande considérable sur le marché noir local. Face à la riposte, les trafiquants ont pris la fuite à bord de leur embarcation, direction le canal de Sainte-Lucie, d’où ils étaient arrivés.
Bien que les auteurs aient réussi à échapper à une arrestation immédiate, cette saisie marque un nouveau succès dans la lutte contre les réseaux criminels transfrontaliers. Les enquêteurs poursuivent désormais leurs investigations, sous la direction du parquet, afin d’identifier les responsables et de remonter les filières d’approvisionnement.
Cette affaire illustre la pression croissante des trafiquants sur les petites Antilles, zone stratégique pour le transit de drogues entre l’Amérique latine et l’Europe. Elle met également en lumière la coopération essentielle entre forces armées, douaniers et gendarmes pour contrer ces activités illicites.
Avec ce coup de filet, les autorités envoient un message clair : la Martinique ne sera pas une porte d’entrée facile pour les trafics. Mais la fuite des auteurs rappelle aussi l’ampleur du défi : une guerre de longue haleine où chaque saisie est une victoire, mais où la vigilance doit rester constante.
