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À l’approche du passage à l’année 2026, l’État déploie un dispositif de sécurité exceptionnel sur l’ensemble du territoire. Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a annoncé la mobilisation de 90.000 policiers et gendarmes pour la nuit de la Saint-Sylvestre, dont 10.000 à Paris et dans la petite couronne. Ce dispositif est identique à celui de l’an passé, reflet d’un contexte sécuritaire toujours jugé préoccupant par les autorités.
Selon le ministre, la menace terroriste reste très élevée en France, ce qui impose une vigilance maximale des forces de sécurité intérieure et des services de renseignement. À cette menace s’ajoutent les risques de troubles à l’ordre public traditionnellement observés en fin d’année, notamment les violences urbaines, les dégradations et les tirs de mortier visant les forces de l’ordre. Le dispositif mis en place vise donc autant à protéger les citoyens qu’à prévenir ces débordements.
Une forte affluence attendue
À Paris, plusieurs lieux feront l’objet d’une attention particulière en raison de la forte affluence attendue, notamment les Champs-Élysées, le Trocadéro, le Champ-de-Mars, les abords de la Tour Eiffel, les Halles et Montmartre. Cette année, le concert habituellement organisé sur les Champs-Élysées a été annulé afin d’éviter les risques de mouvements de foule, un scénario qui avait été évité de justesse lors du précédent réveillon. En revanche, un feu d’artifice ainsi qu’une projection vidéo sur l’Arc de Triomphe sont maintenus à minuit, sous haute sécurisation.
Laurent Nuñez a transmis aux préfets des consignes de fermeté et d’autorité, rappelant que les rassemblements festifs seront encadrés mais que les violences contre les forces de l’ordre et les entraves à la circulation ne seront pas tolérées. Si le gouvernement n’anticipe pas davantage d’incidents que l’an dernier, le ministre reconnaît que le niveau actuel reste déjà trop élevé. Dans ce contexte, l’objectif affiché est clair : permettre aux célébrations de se dérouler tout en garantissant la sécurité de tous.
