en

Nuit tendue à Fort-de-France après l’incarcération d’un activiste

Afin de maintenir l'ordre, la gendarmerie de Martinique a déployé un escadron en renfort de la police et les forces de l'ordre ont patrouillé toute la nuit à Fort-de-France. • JEAN-MARC ETIFIER

Hervé Pinto a été interpellé dimanche pour avoir violé par deux fois son contrôle judiciaire. Il a été incarcéré. Des appels avaient été lancés pour le soutenir.

Plusieurs incendies ont été déclenchés en Martinique, en soutien à Hervé Pinto interpellé plus tôt le même jour pour avoir violé par deux fois son contrôle judiciaire. Un bus, une voiture, et des pneus ont été incendiés en fin de journée tout près d’une station-service et à proximité du Palais de Justice de Fort-de-France « en marge d’une procédure judiciaire en cours », a indiqué la préfecture de Martinique dans un communiqué.

Des appels avaient été lancés plus tôt sur les réseaux sociaux pour soutenir Hervé Pinto. Sur des vidéos partagées sur ces mêmes réseaux, et tournées devant les différents incendies, on entend plusieurs personnes crier « libérez Pinto! ».

Incarcéré

La procureure de la République de Fort-de-France a indiqué qu’Hervé Pinto avait été incarcéré au centre pénitentiaire de Ducos, dimanche soir, après que le juge des libertés eut révoqué son contrôle judiciaire. « Des enquêtes seront diligentées pour arrêter les auteurs et sanctionner ces comportements inadmissibles », a fait savoir la préfecture dans un communiqué.

Afin de maintenir l’ordre, la gendarmerie de Martinique a déployé un escadron en renfort de la police et les forces de l’ordre ont patrouillé toute la nuit à Fort-de-France, a indiqué le général William Vaquette, commandant de la gendarmerie de Martinique.

Dimanche midi, la gendarmerie de Martinique était venue interpeller Hervé Pinto aux Trois-Ilets, dans une zone sur laquelle il avait interdiction de se rendre, après avoir été présenté jeudi au juge des libertés.

Celui qui se présente comme un activiste revendique être l’héritier d’un terrain de la commune dont il aurait été spolié et sur lequel une résidence a été construite. Ses habitants, intimidés depuis des années par Hervé Pinto et son groupe de soutien, avaient mené une action en justice. L’homme a interdiction de s’approcher d’eux, et même du quartier sur lequel se trouve la résidence.

Source : France-Antilles

Rédigé par pandore

Laisser un commentaire

Mort de Thomas à Crépol : onze nouvelles interpellations ce lundi matin 

Disparition d’Émile et trafic de drogue ; le patron de la gendarmerie fait le point