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Disparition d’Émile et trafic de drogue ; le patron de la gendarmerie fait le point

Le Général Christian Rodriguez, Directeur général de la Gendarmerie nationale. Crédit : RTL

Le 8 juillet 2023, Émile, deux ans et demi, échappe à la vigilance de ses grands-parents lors d’un repas de famille avant de se volatiliser dans la nature. Le petit Émile, a disparu dans le hameau de 25 habitants du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). 

Malgré les opérations de ratissage, aucune trace n’a pour l’instant permis de retrouver le petit garçon.

« Des moyens importants sont mis en œuvre […] On ne lâchera rien », affirme le général Christian Rodriguez, le Directeur général de la Gendarmerie nationale invité ce mardi 12 mars sur RTL. « 20 enquêteurs » travaillent « à temps plein » sur cette affaire. « Tous les gendarmes y contribuent aussi », rappelle-t-il. Pour le patron de la gendarmerie française, « un travail méthodique est réalisé. On ne peut pas se permettre de passer à côté d’une des pistes. (…) On ne lâchera rien ».

Si « aucune piste n’a été refermée », certaines demeurent « plus ouvertes que d’autres ». Et de poursuivre : « Aujourd’hui, on n’imagine pas qu’une disparition puisse avoir lieu ». Émile peut-il être encore vivant ? Comme dans le cas de l’affaire Lina, une jeune fille de 15 ans disparue en septembre 2023 en AlsaceChristian Rodriguez « ne sait pas ». « Mais c’est possible », conclut-il.

Concernant le trafic de drogue en France :

« C’est un véritable harcèlement qui est mis en place » précise le général Rodriguez. Des opérations, déployées « dans les secteurs difficiles » se matérialisent par une inspection des parties communes et des caves, des contrôles d’identité ou encore une mobilisation de chiens spécialisés en recherche de stupéfiants et d’armes.

« On est à plus de 900 interpellations, et près de 200 personnes incarcérées » dans les zones de gendarmerie, annonce Christian Rodriguez déplorant que tous « les trafics se nourrissent des trafics de drogue ».

Depuis la mise en place du dispositif, des opérations « place nette » ont eu lieu dans des villes de taille moyenne, telles que Nîmes, Valence, Garge-lès-Gonesse, Poitiers ou encore Tours, de plus en plus concernées par ces trafics.

« Couper les racines »

« On peut dire aujourd’hui qu’il y a de la drogue partout, c’est un vrai sujet », constate le directeur général de la gendarmerie nationale.

Il abonde: « Donc oui, on essaye de développer des stratégies pour lutter contre ces trafics et neutraliser ceux qui les guident. […] Y compris dans les zones où le trafic n’est pas phénoménal, on peut commencer à y travailler, à couper les racines et revenir trois mois après s’il le faut pour être sûr que les trafiquants ne s’installent pas dans ces territoires ».

Le général salue « l’efficacité » des opérations « place nette » qui conduisent à des actions « à la fois judiciaires et administratives » à condition de « continuer dans la durée ».

Rédigé par pandore

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