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Où est en l’enquête onze jours après la disparition du petit Emile?

Aperçu pour la dernière fois le samedi 8 juillet, dans une ruelle du hameau du Haut-Vernet, où il venait d’arriver pour les vacances d’été chez ses grands-parents maternels, le garçonnet reste introuvable. L’enquête de flagrance a basculé sous le régime de l’enquête préliminaire.

25 gendarmes au sein d’une cellule nationale. 

Cette cellule qui travaille sur l’affaire, compte désormais 25 gendarmes, issus de la section de recherches de Marseille et du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence.

Ce dispositif d’enquête, désormais d’ampleur nationale, permet aux militaires de disposer de tous les moyens régionaux et nationaux de la gendarmerie. La cellule nationale d’enquête permet notamment de faire des rapprochements avec d’autres affaires ou d’envisager que l’enfant se trouverait dans un autre département.

Analyse des éléments recueillis

Depuis le début des investigations, 30 maisons ont déjà été fouillées, tous les habitants interrogés, tous les véhicules visités et au total ce sont 97 hectares de champs, de bois ou de terrains escarpés qui ont été « minutieusement » inspectés.

Désormais, les enquêteurs doivent examiner tous les éléments en leur possession: des objets qui ont pu être retrouvés lors des ratissages, des prélèvements, les auditions des personnes interrogées, les appels à témoins, les endroits où les chiens ont marqué. La téléphonie – à savoir les bornages d’appels et de messages ainsi que les données des opérateurs -, ainsi que les vidéos d’axes routiers de la région vont également être minutieusement étudiées.

« L’enfant n’est pas sur la zone où les chiens sont passés », assure un spécialiste sur l’antenne d’RTL

Selon Jean-Charles Fombonne, ancien général de gendarmerie, le petit Émile ne peut pas se trouver dans la zone où les chiens sont passés. L’enfant est porté disparu depuis onze jours.

Depuis onze jours, le petit Émile, âgé de deux ans et demi, est introuvable. D’importants moyens ont été mis en œuvre afin de retrouver l’enfant, notamment des chiens. « Il n’est pas possible que deux ou trois chiens soient passés dans la zone, où l’enfant était susceptible de se trouver, sans le trouver », assure Jean-Charles Fombonne, ancien général de gendarmerie 

Les Saint-Hubert ont un odorat très performant

« Je pense qu’on peut affirmer, dans une logique d’enquête, que [l’enfant] n’est pas sur la zone où les chiens sont passés », poursuit-il au sujet de l’affaire. Des Saint-Hubert, qui ont un odorat très performant, ont été déployés pour tenter de retrouver la trace du petit Émile. 

L’affaire a pris une nouvelle tournure lundi 17 juillet. Le parquet de Digne-les-Bains a décidé d’ouvrir une enquête préliminaire. « Je vous avoue que c’est que quelque chose que je ne comprends pas », confie Jean-Charles Fombonne à RTL. 

« Pour avoir traité des affaires criminelles pendant de très nombreuses années, dans un cas comme celui-là, systématiquement, dès que [l’enquête de flagrance] va tomber, on va avoir une ouverture d’information [judiciaire] », explique ce spécialiste en procédures criminelles.

SOURCE BFM/RTL

Rédigé par pandore

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