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Près de Toulouse. La fillette de 7 ans arrive maquillée à l’école qui alerte les gendarmes

© La petite fille s'est présentée à l'école maquillée afin de cacher un coquard sur son visage. (Photo d'illustration : Dana Tentea / Hans Lucas / AFP)

Une fillette de 7 ans est arrivée dans une école de Léguevin, près de Toulouse, avec du maquillage, vendredi 13 janvier 2023. L’établissement a immédiatement appelé la gendarmerie.

Coup de poing au visage

Tout commence le jeudi 12 janvier 2023. Les faits, rapportés par la compagnie de gendarmerie de Toulouse-Mirail, concernent un couple. Le papa, âgé de 27 ans, s’emporte contre l’un de ses quatre enfants. « L’aînée a pris le coup de poing alors que c’était un des plus jeunes qui devait recevoir le coup », racontent les gendarmes. La fillette de 7 ans garde des traces de ces violences : son visage présente un coquard. Masqué par du maquillage, le lendemain, au moment de retrouver le chemin de l’école.

L’école prévient les gendarmes

L’établissement, n’est pas bernée par le camouflage, il remarque qu’il s’est passé quelque chose. La mairie de Léguevin, le parquet de Toulouse et la gendarmerie sont immédiatement sollicités. « Nos services se sont présentés directement à l’école pour récupérer l’auteur des violences, en l’occurrence, le papa », ajoutent les gendarmes.

Mais ceux-ci tombent sur sa compagne. Visiblement peu réjouie de les croiser. « Elle a commencé à les outrager et a été placée en garde à vue », poursuit la compagnie de gendarmerie de Toulouse-Mirail, qui est aussi allée chercher le papa. Il finira par subir le même sort que la mère de ses enfants.

La mère… complice

L’enquête permet rapidement de déterminer le rôle de la maman, âgée de 28 ans. « Elle a été complice des violences, puisqu’elle a essayé de masquer de façon volontaire le coup qui a été porté au visage de son enfant », poursuivent les gendarmes. Elle se fera d’ailleurs de nouveau remarquer durant sa garde à vue : »elle a continué à invectiver les militaires ». 

Le couple, qui a été relâché le dimanche 15 janvier, a pu récupérer les deux plus jeunes enfants de la fratrie, confiés à une famille d’accueil le temps de la garde à vue.

Les parents ont eu une convocation par un officier de police judiciaire, en novembre 2023. Pour deux outrages et complicité de violences concernant la mère, et pour violences pour le père.

SOURCE : ACTU TOULOUSE

Rédigé par pandore

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