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La Gendarmerie nationale affiche un très bon bilan de recrutement pour les années 2023-2024, atteignant — voire dépassant — ses objectifs dans toutes les catégories de personnel.
Près de 13 000 candidats ont été admis en 2024, témoignant d’un engouement toujours plus fort pour une institution en quête de profils engagés et diversifiés.Des chiffres en forte hausseAvec 11 948 élèves incorporés en 2024, dont 6 081 élèves gendarmes et plus de 5 300 gendarmes adjoints volontaires (GAV), les écoles de formation fonctionnent à pleine capacité.
La sélectivité des concours progresse, confirmant l’attrait croissant de la Gendarmerie.GAV : un vivier stratégiqueLe recrutement des GAV reste très dynamique : 5 991 candidats ont été jugés aptes sur près de 14 700 participants en 2024. La sélectivité atteint 2,45 candidats par poste, un taux en hausse constante depuis trois ans.
Cette filière, accessible sans diplôme, offre une voie rapide vers le concours interne de sous-officier.Sous-officiers : concours SOG plébiscitéLe concours de sous-officier (SOG) de 2024 affiche 2 400 postes pourvus, avec une sélectivité de 1 pour 3,31, et un profil de lauréats encourageant : 24 % de femmes, 28,5 % d’anciens GAV et 127 ultramarins.
Pour la session de mars 2025, cette sélectivité grimpe encore à 1 pour 3,71.CSTAGN : un soutien en plein essorLe corps de soutien technique et administratif (CSTAGN) connaît lui aussi une forte progression : plus de 600 sous-officiers admis en un an. La spécialité « administration et RH » domine, tandis que les filières immobilières gagnent du terrain, soutenues par une politique de projets immobiliers ambitieux.
Officiers techniques et administratifs : des concours plus sélectifs
Les concours OCTA (officiers techniques) voient leur attractivité bondir avec une hausse de 50 % des inscriptions et un taux de sélection passé de 3,5 à 6,1 candidats par place. Cette évolution traduit une reconnaissance accrue de ces métiers spécialisés.
Officiers de gendarmerie : excellence et diversité
Les concours externes (universitaire, scientifique, sur titre) restent exigeants, avec 5,8 candidats par poste en 2024 et une augmentation prévue en 2025. 36 % des admis sont des femmes, signal fort d’une plus grande représentativité. Les concours internes permettent quant à eux à 131 personnels (SOG et OCTA) d’accéder à des fonctions d’officier, incarnant une réelle mobilité sociale.
Conclusions: La gendarmerie nationale consolide son image d’employeur attractif, ouvert à une grande diversité de parcours et de profils. Elle renforce son positionnement en tant que force au service de la nation. Le défi à venir : réussir l’intégration et la valorisation de cette nouvelle génération.
