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Sainte-Soline : le chantier de la «bassine» contestée redémarre

Le chantier de la "bassine" contestée à Sainte-Soline a redémarré. ©

Une dizaine de jours après une manifestation de milliers d’opposants, le chantier d’une retenue d’eau agricole contestée dans les Deux-Sèvres a repris mardi. La « bassine » de Sainte-Soline est la deuxième des 16 réserves de plusieurs centaines de milliers de m3 qui doivent voir le jour dans ce département.

« Les engins sont arrivés lundi 7 novembre et les travaux ont démarré  » à Sainte-Soline, a confirmé à l’AFP Thierry Boudaud, président de la Coop de l’eau, groupement de 400 agriculteurs qui porte ce projet soutenu par l’Etat, destiné à construire de vastes réserves pour permettre l’irrigation l’été, grâce au pompage des nappes phréatiques superficielles en hiver.

L’activité des pelleteuses pas perturbée pour l’instant

Rien n’est venu pour l’instant perturber l’activité des pelleteuses. La « bassine » de Sainte-Soline, surnom donné par les opposants, est la deuxième des 16 réserves de plusieurs centaines de milliers de m3 qui doivent voir le jour dans ce département – une première a déjà été mise en service. Les bénéficiaires des réserves se sont engagés en contrepartie, dans un protocole signé en 2018, à adopter des pratiques tournées vers l’agro-écologie. Leurs détracteurs y voient à l’inverse une « fuite en avant » du modèle « productiviste ».

Lors du rassemblement du 29 octobre, certains opposants avaient réussi à forcer brièvement les grilles du chantier, avant d’être repoussés par une partie des 1.500 gendarmes déployés sur le site. Manifestants et forces de l’ordre avaient déploré des dizaines de blessés, une poignée d’entre eux ayant été hospitalisés.

Les zadistes réclament un moratoire au gouvernement

Selon la Coop de l’eau, « il a fallu réparer une centaine de barrières mises à terre par les manifestants » mais cela « n’aura pas d’incidence sur le calendrier », qui prévoit une mise en service de la réserve au printemps 2024. « La fermeté a payé, aucune ZAD (zone à défendre, ndlr) ne s’est installée », a-t-on commenté dans l’entourage du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Six escadrons de gendarmerie, soit 400 à 500 gendarmes, ont été maintenus autour du site.

SOURCE : EUROPE 1

Rédigé par pandore

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