pandore
Le 4 mars dernier, deux jeunes de 17 ans ont été interpellés après avoir tiré des mortiers d’artifice en direction de la gendarmerie de Vernoux-en-Vivarais, visant les logements des familles des gendarmes. L’incident, survenu en soirée, n’a causé aucun dégât, mais la maire, Martine Finiels, a exprimé son inquiétude face à la gravité de ces actes. Elle a rappelé que de tels gestes auraient pu avoir des conséquences dramatiques si les fenêtres des bâtiments avaient été ouvertes, notamment pendant l’été. Cet événement rappelle un précédent, un an plus tôt, où un camion avait intentionnellement foncé sur le portail de la gendarmerie. Bien que la maire déplore l’acte, elle refuse que sa commune soit associée à une image de violence. Les deux mineurs sont actuellement en garde à vue, et une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes des faits.
Autre cible
Parallèlement, la gendarmerie de Sathonay-Camp, près de Lyon, a été la cible de tirs de mortiers d’artifice la veille, le 3 mars, entre 18 h et 23 h. Cet acte s’inscrit dans une série d’attaques visant les forces de l’ordre dans cette région. Bien que l’incident n’ait pas causé de blessé, un départ de feu de poubelle a été rapidement maîtrisé. Pour sécuriser la caserne, un drone a été déployé, suite à un arrêté préfectoral, afin de filmer la voie publique et d’aider à l’identification des responsables. Une enquête est en cours menée par la brigade de Fontaines-sur-Saône pour déterminer l’origine et les auteurs de ces tirs.
