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La mobilisation des forces de l’ordre pour la Saint-Sylvestre en France cette année est intense, marquée par le passage en « urgence attentat », le niveau le plus élevé du plan Vigipirate. Gérald Darmanin a annoncé ce vendredi matin 29 décembre la mobilisation de 90 000 policiers et gendarmes dans tout le pays, dont 6000 à Paris, ainsi que la présence de 5000 militaires de l’opération Sentinelle pour le réveillon qui s’annonce. Cette vigilance renforcée est motivée par un contexte de menace terroriste très élevé. Gérald Darmanin a mis en exergue « cette menace très élevée » « du fait de ce qui se passe en Israël et en Palestine », tout en soulignant que « la France, de manière générale, est particulièrement visée par des menaces terroristes depuis de nombreuses années ».
À Paris, le dispositif est étendu, couvrant notamment la place de la Concorde et les Champs-Élysées, où un million à un million et demi de personnes sont attendues. Des mesures strictes sont mises en place, telles que l’interdiction de vente d’alcool à emporter et d’objets pouvant être utilisés comme armes, avec des contrôles renforcés. Des hélicoptères surveilleront les quartiers parisiens, complétant un dispositif incluant des drones et des forces mobiles réparties dans les environs.
Vigilance extrême
Le ministre de l’Intérieur avait précédemment souligné la nécessité d’une vigilance extrême pour les fêtes de fin d’année, se félicitant du déroulement convenable des célébrations de Noël malgré le contexte tendu lié à la menace terroriste.
Cependant, cette année, une grève des policiers municipaux est prévue pour la soirée du Nouvel An et le jour suivant, le 1er janvier. Gérald Darmanin a commenté cette situation sans remettre en cause le droit de grève des policiers municipaux pour l’instant.
L’année précédente, malgré près de 500 interpellations dans tout le pays lors des festivités, aucun incident notable n’avait été signalé. De plus, les incendies de véhicules avaient diminué de 21 % par rapport à l’année précédente.
