À l’occasion de la Fête du Travail, entre 100 000 et 150 000 personnes sont attendues dans les rues à travers environ 250 manifestations en France. À Paris, les autorités prévoient entre 15 000 et 30 000 participants, parmi lesquels des militants d’ultragauche et de nombreux étudiants mobilisés contre l’extrême droite.
Le ministre de l’Intérieur a annoncé un dispositif sécuritaire renforcé : contrôles préventifs dès la veille, déploiement massif des forces de l’ordre, et riposte immédiate en cas de débordement. Plusieurs collectifs contestataires sont visés par des procédures de dissolution, notamment en raison de leurs prises de position radicales ou de comportements jugés dangereux pour l’ordre public.
À Paris, le cortège principal partira de la place d’Italie à 14h pour rejoindre la place de la Nation. Des restrictions de circulation seront mises en place dès la matinée, avec un périmètre à éviter pour les automobilistes.
Une attention particulière est portée à Narbonne, où un grand rassemblement politique se tiendra à l’Arena avec la présence de figures de premier plan de l’opposition nationale. En réponse, des associations, syndicats et collectifs ont prévu un contre-événement dès 11h devant la sous-préfecture, suivi de concerts, débats et prises de parole toute la journée.
Les autorités locales, anticipant des tensions, ont reporté d’une semaine la tenue de la Foire de printemps pour éviter toute interférence avec les manifestations.