pandore
Un incident aérien impressionnant s’est produit le 24 juillet dans les Hautes-Pyrénées. L’hélicoptère de la gendarmerie, le Choucas 65, en mission d’intervention près de Montgaillard, a percuté une buse en plein vol. Volant à près de 200 km/h, l’appareil n’a pas eu le temps d’éviter le rapace, malgré une esquive d’un premier oiseau. La collision avec la seconde buse a été extrêmement violente, provoquant l’explosion du pare-brise en plexiglas.
Un miracle
À bord se trouvaient des membres du Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) de Pierrefitte-Nestalas ainsi qu’un médecin du SAMU des Hautes-Pyrénées. Grâce au sang-froid du pilote et à sa parfaite maîtrise de la situation, l’hélicoptère a pu être posé au sol sans incident majeur. Aucun blessé n’est à déplorer, ce qui tient quasiment du miracle au vu de la violence du choc et des dégâts matériels importants.
Un accident rare
Le major Norbert Billia, commandant de la section aérienne de la gendarmerie des Hautes-Pyrénées, a souligné que ce type d’accident reste extrêmement rare, bien que le danger aviaire soit bien réel. Il rappelle que de nombreux rapaces survolent la région, surtout entre le printemps et la fin de l’été, période pendant laquelle le risque de collision est accru. Malgré les précautions prises, certaines rencontres avec ces oiseaux se produisent au dernier moment, rendant l’évitement difficile.
En attendant les réparations, le Choucas 65 est immobilisé sur sa base de Laloubère, près de Tarbes. Les opérations de secours en montagne sont temporairement assurées par d’autres moyens aériens : l’hélicoptère de la gendarmerie de l’Ariège et le Dragon 64 de la sécurité civile basé à Pau.
