Les Pyrénées théâtre de plusieurs accidents : randonnées et sports de pleine nature ne sont pas des activités sans risques.

Jeudi 21 août, un randonneur espagnol de 67 ans a perdu la vie dans le massif du Carlit, situé dans les Pyrénées-Orientales. Parti avec sa compagne, il avait atteint le sommet avant d’entamer la descente par le versant est en début d’après-midi. C’est lors de cette phase, souvent considérée comme plus dangereuse en raison de la fatigue et du relief escarpé, qu’il a chuté de plusieurs mètres. Alertés vers 13 heures par sa compagne, les secouristes du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) d’Osséja sont rapidement intervenus, mais n’ont pu que constater le décès de l’homme, déjà en « état de mort apparente » à leur arrivée. Cet accident survient seulement quelques jours après un autre drame : lundi, deux randonneurs espagnols avaient été grièvement blessés par la foudre dans les Hautes-Pyrénées et transportés à l’hôpital dans un état critique.

Toujours jeudi, un autre incident est survenu, cette fois dans le Pays basque, à Saint-Michel, près de Saint-Jean-Pied-de-Port. Un homme de 51 ans a été victime d’une chute lors d’une descente en canyoning dans les gorges de Soussignate. L’accident lui a provoqué une blessure importante à la hanche. Les secours, mobilisant le PGHM et le Groupe montagne des pompiers, ont rencontré des difficultés en raison de conditions météorologiques défavorables. Le brouillard et la pluie ont empêché l’évacuation par hélicoptère, initialement prévue grâce à l’appareil Écu 64 de la gendarmerie. Les équipes ont dû recourir à des techniques de cordes pour extraire le blessé du cours d’eau avant son transfert vers le centre hospitalier de Bayonne.

Vigilance et bonne préparation souhaitée

Ces deux événements rappellent la dangerosité des activités de montagne, même pour des pratiquants expérimentés. La randonnée, l’alpinisme ou le canyoning exigent vigilance, bonne préparation et prise en compte des aléas météorologiques. Les autorités de secours insistent régulièrement sur l’importance de respecter les consignes de prudence et d’adapter ses itinéraires aux conditions climatiques, souvent changeantes dans ces massifs.