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Le colonel Benoît Villeminoz a été nommé, ce 1er novembre 2025, nouveau commandant du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), l’unité d’élite chargée des opérations les plus sensibles en France et à l’étranger. À 48 ans, cet officier aguerri incarne l’expérience opérationnelle et la rigueur stratégique qui caractérisent les chefs de cette institution prestigieuse.
Son cursus
Né le 10 août 1977 à Bourgoin-Jallieu (Isère), le colonel Villeminoz intègre l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1998 (promotion CES Raffalli), avant de choisir la gendarmerie. Après un passage à l’École des officiers de Melun, il sert à l’escadron de gendarmerie mobile de Grenoble, puis rejoint dès 2004 le GIGN, où il se distingue comme chef de section à la Force Intervention. Durant sept années intenses, il participe à des opérations majeures : arrestations complexes, gestion de forcenés, contre-terrorisme en Afghanistan ou encore libérations d’otages, notamment lors de la prise d’otages du voilier Le Ponant en 2008.
Promu chef d’escadron en 2009, puis lieutenant-colonel en 2013, il diversifie son parcours : commandement de la compagnie de Montmorency, retour au GIGN comme chef de l’état-major opérationnel, puis participation aux grandes opérations nationales, dont celles de Charlie Hebdo et Dammartin-en-Goële en 2015. Ces expériences forgent un profil à la fois tacticien et meneur d’hommes.
Colonel en 2017, il poursuit au plus haut niveau de la planification et de la coordination des forces. Il dirige ensuite le groupement de gendarmerie du Rhône, fort de 1 700 militaires, avant de rejoindre la Direction générale de la gendarmerie. En 2024, il supervise les opérations en Nouvelle-Calédonie au plus fort de la crise insurrectionnelle, démontrant sa maîtrise des contextes complexes.
Un officier d’exception
Diplômé du Centre des hautes études militaires (CHEM) et de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), Benoît Villeminoz succède ainsi à une lignée d’officiers d’exception. Sa nomination à la tête du GIGN s’inscrit dans la continuité d’une carrière exemplaire, au service de la sécurité nationale et de l’excellence opérationnelle française. Comme le veut le poste, il sera prochainement promu général.
