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24% des policiers sont confrontés à des pensées suicidaires, selon une étude

Les policiers de 30 à 34 ans sont les plus exposés, selon un baromètre de la Mutuelle des forces de sécurité.

Des chiffres chocs qui confirment un fléau malheureusement connu de longue date. Selon un baromètre de la Mutuelle des forces de sécurité (MGP), relayé par France Info et réalisé auprès de 6000 policiers, 24% d’entre eux ont envisagé de se suicider ou ont entendu des collègues vouloir le faire au cours des 12 derniers mois. Au total, selon l’étude, «40% des policiers sont en détresse psychologique». Un chiffre bien supérieur à la moyenne nationale.

D’après le baromètre, les policiers de 30-34 ans sont les plus touchés par cette détresse. Les tensions avec la population pèsent sur le moral des policiers interrogés. Ils disent également manquer de temps pour accomplir leurs tâches et avoir des difficultés à jongler entre vie privée et vie professionnelle.

Atmosphère de travail et hiérarchie

La santé mentale des policiers est nettement «corrélée aux conditions d’exercice du travail et à l’environnement professionnel», pointe l’étude. Ainsi, lorsque l’atmosphère avec les collègues n’est pas bonne ou que la hiérarchie n’est pas à l’écoute, presque la moitié des forces de police concernées disent penser au suicide.

44 suicides par an en moyenne

Ces 25 dernières années, plus de 1100 policiers se sont suicidés soit une moyenne de 44 suicides par an : c’est 50% de plus que le reste de la population. Depuis le 1er janvier 2021, il y a eu 16 suicides dans les rangs de la police nationale.Une ligne d’écoute est disponible pour les policiers victimes d’agressions ou de menaces. Elle est joignable au 0800 95 00 17, tous les jours, de 5 heures à 23 heures. Une cellule de soutien psychologique est par ailleurs ouverte 24h/24 au 0805 230 405. Les appels sont «anonymes, confidentiels et gratuits»

SOURCE : LE FIGARO

Rédigé par pandore

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