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Affaires criminelles non résolues : la gendarmerie se dote d’une unité « cold case »

POUR ILLUSTRER LE PAPIER DE NICOLE DE DESHAYES : "LE PORTRAIT-ROBOT, DES DESSINS A LA MAIN AU LOGICIEL INFORMATIQUE" - Un gendarme prépare un portrait robot, le 29 mai 2012, à la Brigade Départementale du Renseignement et de l'Investigation Judiciaire (BDRI) de Lyon. Des premiers portraits-robots au crayon, dans les années 50, à l'utilisation de logiciels informatiques, les portraitistes de la gendarmerie ou de la police sont les artisans d'un précieux outil d'enquête. AFP PHOTO / JEFF PACHOUD

Une division « cold case » a été officialisée hier au sein de l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale. Cette unité avec des experts venus de différents horizons, sera basée à Cergy-Pontoise en Île-de-France.

Cette unité traitera «des dossiers criminels complexes hors norme». Sous cette dénomination «cold case», la gendarmerie regroupe trois types de dossiers criminels hors norme: «les affaires d’une complexité particulière», «les affaires non prescrites» et les «affaires présentant un caractère sériel, de série».

Il y a près de 3 ans, l’affaire Nordahl Lelandais avait entraîné au sein de la gendarmerie la mise en place de la cellule d’enquête « Ariane ». Les retours d’expérience et les problèmes rencontrés sur d’autres affaires emblématiques ont débouché sur la création d’une division spéciale « cold case ».

C’est une unité différente de ce que peut faire par exemple le FBI aux États-Unis. Les gendarmes ont voulu concentrer une entité avec des professionnels dans divers domaines : ADN, explosifs, carburants, profileuses, algorithmes, intelligence humaine et artificielle. Ils seront réunis sur un même lieu, à Cergy-Pontoise en Ile-de-France.

Pour présenter leur nouvelle « division cold case » ce vendredi 9 octobre 2020, les experts en police judiciaire de la gendarmerie ont créé un cas fictif issu de plusieurs crimes bien réels. Un marcheur qui découvre il y a 20 ans le cadavre d’une femme dans un bois près de Guéret. 

Une équipe d’enquêteurs, entourés d’écrans interactifs, raconte comment on peut désormais totalement revoir une vieille affaire non résolue. Ici, une vieille bouteille d’eau laissée de côté lors des premières investigations et où l’on finit par détecter un mélange de gasoil et d’essence. Là, un profil génétique qui émerge de vieux scellés de scène de crime et réanalysés avec les derniers outils d’analyse de traces ADN. La division « cold case » de la Gendarmerie nationale a déjà résolu une vieille affaire et travaille actuellement sur 14 crimes non résolus (qu’elle n’a pas souhaité évoquer) avec de sérieux espoirs d’élucidations dans un avenir proche.

SOURCE : FRANCE INTER

Rédigé par pandore

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