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Le corps d’Aurélie Vaquier retrouvé grâce à la mobilisation des moyens de la gendarmerie

SOURCE : GENDinfo
Gendinfo.fr

Cela faisait deux mois que la jeune femme de 38 ans avait disparu de Bédarieux (34). Poursuivant sans relâche leurs investigations et engageant tous les moyens propices à sa découverte, les enquêteurs de la Section de recherches (S.R.) de Montpellier, appuyés notamment par l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) et le Groupe national d’investigation cynophile de la gendarmerie (GNICG), ont finalement retrouvé son corps, le 7 avril dernier.

Une découverte liée au flair des experts

Le 7 avril, le magistrat instructeur demande à ce qu’une nouvelle perquisition approfondie soit effectuée au domicile de la jeune femme. Les enquêteurs font alors appel à des moyens spécifiques et complémentaires. Les experts du département « signal images parole »  de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) utilisent un géo-radar permettant de sonder le sol et les cloisons du vaste logement, afin de détecter d’éventuelles différences de densité. Dans la partie du domicile destinée à accueillir un futur local commercial, une petite estrade en pierre et en bois attire leur attention. L’expertise des maîtres de chien du Groupe national d’investigation cynophile de la gendarmerie (GNICG) alliée au flair de leurs animaux conduit alors à un examen approfondi de la zone sur laquelle les chiens manifestent un marquage d’odeur.

Le corps d’une femme est alors repéré sous une dalle en béton au centre de l’estrade et les techniciens en identification criminelle du groupement de gendarmerie de Montpellier procèdent à son extraction méticuleuse. Une fois le corps découvert, les experts de l’IRCGN effectuent une modélisation 3D de la scène de crime, tandis que le médecin légiste procède à un premier examen sur place. Bien qu’il n’y ait pas encore eu d’identification formelle, déjà certains indices, comme la présence d’un tatouage très reconnaissable ou d’un piercing, laissent peu de place au doute.

Une identification quasi-certaine

L’autopsie réalisée dès le lendemain permet de confirmer « de manière quasi certaine qu’il s’agit bien du corps d’Aurélie Vaquier », s’est exprimé le procureur de la République de Béziers. 

Rédigé par pandore

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