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Les anciens patrons du RAID et du GIGN appellent à un rapprochement police-gendarmerie

Favorable à un rapprochement entre la police et la gendarmerie sans qu’il soit question de « fusion », le ministre de l’Intérieur peut compter sur le soutien des anciens patrons du RAID et du GIGN. 

Alors que la proposition de loi relative à la sécurité globale doit bientôt être examinée à l’Assemblée, les anciens patrons du RAID et du GIGN, Jean-Michel Fauvergue et Thierry Orosco, ont soutenu, sur Europe 1 ce dimanche 15 novembre, la volonté du ministre. « Il y a une complémentarité évidente entre la police et la gendarmerie », a notamment affirmé Thierry Orosco.

L’ancien commandant du GIGN explique qu’il est communément admis que la police est affectée aux aires urbaines densément peuplées, tandis que la gendarmerie est plutôt chargée de surveiller les grands espaces ruraux. « Chacun doit développer ses spécialités », affirme-t-il, mais « il ne faut pas que la délinquance puisse jouer de ces frontières ». Selon lui, la complémentarité des deux corps peut encore être renforcée « à tous les niveaux, entre toutes les forces de police et de gendarmerie ».

Entrer dans « la police-gendarmerie du XXIe siècle »

Jean-Michel Fauvergue abonde dans ce sens, appelant à plus de « synergie » : « Bien sûr qu’aujourd’hui elle n’est pas assez favorisée, on n’est pas encore entré dans la police-gendarmerie du XXIe siècle », lâche-t-il. L’ancien chef du RAID, désormais député, ajoute que de nombreuses pistes doivent être explorées pour opérer un rapprochement entre les citoyens et la police : il évoque ainsi l’expérience de la police de sécurité du quotidien et, peut-être, celle de la coopération avec des acteurs privés. Les deux hommes, qui signent l’ouvrage GIGN-Raid : deux patrons face aux nouvelles menaces aux éditions Mareuil, expliquent enfin que la collaboration est primordiale dans le cadre de la lutte anti-terroriste. « On s’est rendu compte qu’il y avait des menaces si complexes et qui pouvaient être si importantes que séparément on ne pouvait pas les traiter », conclut Thierry Orosco.

Source : Europe 1

Rédigé par pandore

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