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Vire. Cyberattaques : la gendarmerie forme les élus locaux face au danger

Les attaques numériques contre institutions et mairies se multiplient. A Vire, la gendarmerie a des solutions.

Pas plus tard que le lundi 26 septembre, la mairie de Caen a été victime d’une cyberattaque et a mis en place rapidement une cellule de crise. Les élus du Calvados peuvent se sentir menacés. Jeudi 29 septembre dans l’après-midi, en mairie de Vire, la compagnie de gendarmerie de Vire Normandie, commandée par le chef d’escadron Eric Penvern, a proposé une formation destinée aux élus sur les risques de cyberattaques. 

La nouvelle sous-préfète de Vire Stéphanie Lefort a expliqué en préambule : « Ce serait un tort de croire que ce n’est pas un sujet d’actualité, même pour une ‘petite’ mairie. » Les pirates ou hackers ciblent des structures mal protégées informatiquement et, dès qu’il y a une faille, ils peuvent s’infiltrer. 

Le maréchal des logis-chef Meurisse a donné de multiples détails aux maires désireux d’en savoir plus pour protéger leurs données sensibles.

Si l’attaque survient, il faut connaître les bonnes réactions

Le maréchal des logis-chef Meurisse, habituellement basé à la gendarmerie de Condé, a présenté les menaces qui existent. Parfois, l’attaque arrive par un mail, avec une pièce jointe infectée. C’est ainsi qu’un petit génie malveillant de l’informatique peut prendre le contrôle de l’infrastructure informatique d’une mairie. « Il peut alors capter des fichiers et procéder à un chantage, ne rendre les informations que si on lui verse une rançon. » Sinon, il est susceptible de détruire les données, de les diffuser dans la sphère publique si elles sont confidentielles. Il se fait menaçant et annonce un compte à rebours. Pour le maire et pour ses équipes, c’est l’angoisse quand il n’y a plus d’accès aux outils ou portails pour gérer les données de la collectivité. Dans le cas du récent piratage à la mairie de Caen, le service état civil notamment a été affecté et à l’arrêt. Heureusement, il y a des bons réflexes à adopter : « Couper les connexions entrantes et sortantes de l’Internet, prévenir la gendarmerie, réaliser des copies d’écran, copier les fichiers chiffrés sur un autre support, noter les détails de la survenue de l’attaque (date, heure, circonstances…), corriger les vulnérabilités, effectuer une réinstallation complète, changer les mots de passe… » Enfin, il faut savoir qu’il existe différentes instances d’aide telles que le C3N (Centre de lutte contre les criminalités numériques

SOURCE : LA MANCHE LIBRE

Rédigé par pandore

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