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Le réengagement des gendarmes  désormais possible dans les secteurs en tension, sur la base du volontariat

© Sirpa-G . GND B. Lapointe

En 2023, plusieurs changements législatifs ont été instaurés pour modifier la durée de service des militaires, notamment les gendarmes. Ces mesures, initiées par le ministère des armées, sont en grande partie liées à la loi sur les retraites qui a préservé les bases du régime militaire des retraites tout en ajustant quelques paramètres. Cependant, le maintien des limites d’âge combiné à l’exigence de cotiser 172 trimestres pour une retraite à taux plein pose des défis, en particulier pour les personnels recrutés en gendarmerie en 2022.

Simultanément, la loi de programmation militaire de l’été 2023 autorise le réengagement de personnels ayant quitté l’institution depuis moins de 5 ans et permet de maintenir d’autres militaires au-delà de leur limite d’âge jusqu’à 3 ans. Ces dispositions, en vigueur depuis le 1er janvier 2024, sont précisées par un décret d’application, offrant à l’administration centrale des leviers de gestion pour répondre aux besoins en effectifs et compétences. Ces décisions sont prises en fonction des nécessités du service, en particulier dans les domaines sous tension, tout en prenant en compte les souhaits des gendarmes.

Cette nouvelle législation, inspirée des maintiens pendant l’urgence sanitaire en 2020, permet le maintien au-delà de la limite d’âge pour tous les militaires, sauf les officiers généraux. Ce dispositif est initié par le militaire concerné et peut durer jusqu’à trois ans, renouvelable si nécessaire. De même, le réengagement, désormais légalement encadré, suit des principes similaires, avec des conditions spécifiques telles que l’exemplarité dans le service et l’aptitude médicale, et peut s’effectuer dans les cinq ans suivant la radiation des cadres ou des contrôles.

Ces mesures sont prises en considération du contexte opérationnel de la gendarmerie, marqué par une mobilisation exceptionnelle en 2024 et des enjeux nationaux importants. Les besoins croissants en effectifs, influant sur la disponibilité des personnels sur le terrain, sont également soulignés, notamment avec un volume de recrutement sans précédent, comprenant près de 6000 sous-officiers de gendarmerie en 2024 et 2025 parmi les 12 000 recrues annuelles.

Rédigé par pandore

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