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L’ultimatum des syndicats de Police à Beauvau

Le Pandore et la Gendarmerie a déjà évoqué cette aberration sanitaire qui est l’absence et le non port de masques de protection pour les forces de l’ordre.

Les sept principales organisations syndicales de la police, des gardiens de la paix aux commissaires, ont mis en garde le ministère de l’Intérieur. C’est un ultimatum des syndicats. Si les policiers n’ont pas de masques, ils n’effectueront plus les contrôles du confinement. Quant à la Gendarmerie, le port du masque est interdit par la direction générale sauf si le gendarme remarque qu’une personne présente les symptômes du coronavirus.

Le ton monte dans la police. Malgré les réunions, les annonces et les promesses, les masques n’arrivent toujours pas. La colère en bleu, elle, continue de grimper. Les sept principales organisations syndicales de la police ont lancé un ultimatum à leur ministre. « Si les moyens de protection font défaut dans les services, les policiers ne feront que les missions réellement urgentes et ne procéderont plus au contrôle du confinement », préviennent les chefs de file d’Alliance, Synergie officiers, Unsa Police, SCSI, Unité SGP ainsi que les deux syndicats de commissaires, le SICP et le SCPN.

Linda KEBBAB – SGP POLICE FO : « Policiers et Gendarmes sont sacrifiés »

Linda KEBBAB : « Sans prévenir, Beauvau reprend tous les masques FFP2 des agents. Priorité aux hôpitaux oui, mais zéro protection pour les FDO en contact constant avec le public. Un chef de l’Etat qui n’a pas un mot pour eux, policiers/gendarmes sont sacrifiés ».
Linda Kebbab Twitter

De leur coté, les deux principaux syndicats de commissaires ont adressé un courrier à leurs adhérents. Le texte alerte « sur la situation préoccupante des forces de police » et dénonce aussi l’absence de matériel de protection dans les commissariats: « Une telle guerre ne peut être menée, encore moins gagnée, sans doter les troupes des indispensables armes de défense, afin que les chefs de service préservent la santé de leurs collaborateurs comme leur devoir l’impose », assènent les deux signataires, Olivier Boisteaux, président du SICP et David Le Bars, secrétaire général du SCPN.

Beauvau campe sur ses positions sur le port du masque

Mais les consignes du ministère de l’Intérieur interdisent toujours aux policiers le port du masque sur la voie publique. « Ce n’est pas indispensable », clame Beauvau, qui semble surtout avoir pour objectif caché d’économiser un matériel en trop petites quantités.

Avec le confinement, le décalage entre ces consignes et la communication gouvernementale apparait abyssal. Pourtant, tous les spécialistes insistent sur le port du masque pour protéger les soignants. Les policiers et gendarmes doivent toujours effectuer leurs contrôles nez au vent.

Même détermination du côté de la hiérarchie « gendarmique »

Si l’on en croit les différentes circulaires qui nous parviennent. Le port du masque est proscrit pour les militaires. Ces documents reçus dans les différentes brigades nous ont été directement envoyés par certains gendarmes qui estiment, à juste raison, qu’ils sont trop exposés. Mais gare aux sanctions pour ceux qui ne respecteraient pas les consignes !!!

Document région Pyrénées-Orientales transmis au journal Le Pandore.

Les gendarmes n’entendent pas en rester là, afin de mieux garantir leur protection.

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Source texte Marianne – Crédit photo Actu.fr
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Rédigé par pandore

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