pandore
Mercredi 6 août, un événement d’une extrême gravité a secoué la commune de Villeneuve-de-Marc, dans le département de l’Isère. Le maire du village, Gilles Dussault, âgé de 63 ans, a été violemment agressé en pleine rue par un de ses administrés. Les faits se sont produits en fin d’après-midi, alors que l’élu se promenait à pied avec son fils de 28 ans. L’agresseur, armé d’un objet contondant, a frappé le maire avant de prendre la fuite.
Peu de temps après cette première attaque, l’agresseur est revenu sur les lieux au volant d’un véhicule et a tenté de foncer délibérément sur l’élu. Par chance, il ne l’a pas percuté, mais son véhicule a fini sa course contre un mur. Il s’est ensuite enfui à pied, et est depuis activement recherché par les gendarmes. Une vaste opération de recherche a été mise en place pour retrouver le suspect.
L’état de santé du maire s’est amélioré
Le maire a été transporté en urgence absolue à l’hôpital Édouard Herriot de Lyon. Heureusement, son pronostic vital n’était plus engagé en début de soirée. Son fils, également blessé, a été hospitalisé à Vienne en urgence relative. L’enquête, ouverte immédiatement après les faits, a été confiée à la section de recherches de Grenoble.
Vives réactions
La préfecture de l’Isère a réagi rapidement par voie de communiqué, qualifiant l’agression de « violente » et « inacceptable ». La préfète Catherine Séguin a fermement condamné les faits et assuré que tous les moyens étaient mobilisés pour retrouver l’auteur de l’attaque.
L’affaire a suscité une vague d’émotion au sein de la classe politique. Le président Emmanuel Macron a réagi en apportant son soutien au maire et à son fils, déclarant que « la République se doit d’être sévère et intraitable » face à de tels actes. Il a rappelé que lorsqu’un élu est attaqué, c’est l’ensemble de la Nation qui est visée. Il a également promis que tout serait mis en œuvre pour retrouver et juger le coupable.
Jean-Pierre Barbier, président du département de l’Isère, a exprimé sa vive émotion et son indignation, qualifiant l’agression de « terrible ». Il a assuré faire confiance aux forces de l’ordre pour retrouver rapidement l’agresseur, et à la justice pour le sanctionner fermement.
François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire, s’est dit lui aussi profondément choqué. Il a dénoncé une attaque « intolérable » contre un élu de la République et sa famille, et a appelé à une réponse judiciaire exemplaire.
Ce drame remet une nouvelle fois en lumière la question préoccupante des violences envers les élus locaux, phénomène en hausse ces dernières années. Il relance le débat sur les moyens de mieux protéger ceux qui incarnent la République au plus près des citoyens.
