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Un important acte de vandalisme a provoqué de fortes perturbations ferroviaires ce lundi 27 octobre entre Lyon et Avignon. Dès 6 heures du matin, le trafic des trains à grande vitesse (TGV) a été gravement affecté après l’incendie volontaire de câbles situés sur la ligne Valence-Marseille, à hauteur de Romans-sur-Isère, dans la Drôme. Selon une source citée par Le Parisien, ces câbles sont essentiels au bon fonctionnement des installations de signalisation, rendant impossible la circulation normale des trains sur ce tronçon.
La SNCF a annoncé qu’un retour à la normale était « envisagé » pour le mardi 28 octobre au matin. En attendant, de nombreux TGV reliant Paris à Marseille, Montpellier ou Nice ont été supprimés, tandis que d’autres accusent des retards importants, notamment en direction de Paris. Les trains entre Paris et Lyon ne sont pas directement touchés, mais la compagnie indique que l’ensemble des TGV concernés empruntent désormais un itinéraire alternatif via la ligne classique pour contourner la zone sinistrée.
Sur les réseaux sociaux, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a dénoncé des « actes de vandalisme inacceptables » et confirmé la mobilisation des équipes de SNCF Réseau pour rétablir le trafic au plus vite. Il a également indiqué que la gendarmerie était chargée de l’enquête afin d’identifier les auteurs de ces déprédations, qualifiées de sabotages, et de les traduire en justice. Les premières constatations confirment le caractère volontaire de l’incendie, qui aurait été déclenché durant la nuit.
Graves conséquences
Les conséquences de cet acte sont considérables : dès 8 heures, tous les TGV au départ de Paris à destination du sud-est étaient annulés jusqu’à au moins 11 heures. Dans le sens inverse, les trains en provenance de Marseille, Montpellier ou Nice vers Paris, Lyon et Strasbourg ont subi jusqu’à trois heures de retard.
Cet incident, survenu dans un contexte de forte affluence en cette période de vacances scolaires, met en lumière la vulnérabilité du réseau ferroviaire face aux actes de malveillance. Tandis que les techniciens de la SNCF s’efforcent de réparer les câbles endommagés, les gendarmes poursuivent leurs investigations sur le terrain. L’enquête devra déterminer les circonstances exactes de l’incendie et les motivations des auteurs. Selon la SNCF, la situation devrait progressivement s’améliorer dans la nuit, permettant une reprise normale des circulations dès mardi matin, sous réserve d’aucun nouvel incident.
