Au lendemain du meurtre au couteau d’une surveillante de collège par un mineur de 14 ans, l’enquête s’ouvre pour déterminer les circonstances de l’attaque dans cet établissement de Nogent, en Haute-Marne.
Au moment du passage à l’acte, des forces de l’ordre procédaient à leur deuxième opération de contrôle à l’entrée de l’établissement. Pourtant, il n’y avait pas « d’inquiétude particulière face à cet établissement », assure Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie nationale, invitée de RTL. « Sur le département de la Haute-Marne, nous étions à la 22e opération depuis le mois de mars. Effectivement, il y avait eu une première opération de contrôle le 25 avril dans cet établissement. Elle n’avait conduit à la découverte d’aucun objet contondant, aucun couteau, rien du tout. Il avait été décidé de manière aléatoire de faire un nouveau contrôle », explique-t-elle.
Une enquête de la gendarmerie
Comment une attaque d’une telle intensité s’est-elle déroulée en présence des gendarmes ? Selon Marie-Laure Pezant, sur ce type de contrôle, « on a un point de contrôle à un endroit » et « il peut se passer quelque chose à un autre endroit devant l’établissement scolaire ». « On a eu une réaction très rapide des gendarmes qui étaient en train de procéder au contrôle de sac d’autres élèves. Mais effectivement, ce sont des circonstances qui sont complexes et nous sommes en train d’enquêter pour justement déterminer l’ensemble des faits », conclut-elle.