Dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 mai à Aix-en-Provence, un gendarme de 27 ans, alors hors service, a été grièvement blessé par balle alors qu’il rentrait au domicile de ses parents. L’attaque s’est produite aux alentours de 1 heure du matin. Le militaire, en civil, a été pris pour cible par trois individus armés circulant à bord d’un véhicule. Ces derniers ont ouvert le feu à l’arme de guerre, utilisant des munitions de calibre 7.62. Douze étuis de ce type ont été retrouvés sur les lieux.
Touché à plusieurs reprises – notamment au bras, au dos, au pied, aux fesses et aux cuisses – le gendarme a été rapidement pris en charge par les secours du SAMU vers 0h55 et transporté à l’hôpital d’Aix-en-Provence. Bien que son état soit jugé grave, son pronostic vital ne serait pas engagé. Une source judiciaire a néanmoins déclaré qu’il était « très mal en point ».
Des circonstances encore floues
Les circonstances exactes de cette tentative d’homicide demeurent encore floues à ce stade. Le mobile de l’attaque n’est pas connu, et aucune hypothèse n’est officiellement privilégiée pour le moment. Une enquête pour tentative d’homicide volontaire en bande organisée a été ouverte par le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, et confiée au Service interdépartemental de la police judiciaire (SIPJ) de Marseille.
Cette attaque a suscité de nombreuses réactions, notamment celle du sénateur des Bouches-du-Rhône, Stéphane Le Rudulier, qui s’est indigné sur le réseau social X en dénonçant les violences répétées à l’encontre des forces de l’ordre, qu’elles soient en service ou non. Il a appelé à ce que justice soit rendue rapidement. Les investigations se poursuivent pour identifier les auteurs des tirs et comprendre les motivations de cet acte violent.