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Accident de plongée dans le Jura : opération d’ampleur pour retrouver le corps du plongeur dans le lac de Vouglans

Peu avant midi, dimanche 12 septembre, trois hommes, membres du club de plongée de Saint-Claude dans le Jura et tous les trois très expérimentés, ont effectué une plongée dans les eaux du Lac de Vouglans. 

Un homme de 57 ans n’est pas remonté à la surface

Après plus d’une heure et quart de plongée, seulement deux plongeurs ont rejoint la surface. De très nombreux sapeurs-pompiers, dont plus d’une quinzaine de plongeurs du Jura, du Doubs et de Côte d’Or, ont été déployés sur place pour retrouver le troisième homme. Sans résultat. L’hélicoptère de la sécurité civile avait même été dépêché sur les lieux.

Cet homme, un gendarme âgé de 57 ans, a été en poste dans le Jura. Il travaillait à l’école de la gendarmerie de Chaumont, en Haute-Marne. Après l’opération de secours lancé dimanche après-midi et sans espoir de retrouver le quinquagénaire en vie, les recherches se sont poursuivies pour localiser son corps. 

C’est la brigade fluviale de Saint-Jean-de-Losne en Côte-d’Or qui est chargée de l’enquête judiciaire, en collaboration avec la brigade d’Arinthod et la compagnie de gendarmerie de Lons-le-Saunier. 

Lundi 13 septembre, les opérations de recherches ont repris. D’autres moyens, d’une technicité particulière, sont mis en oeuvre. Pour la région Grand Est, une équipe de plongeurs spécialisés est basée à Strasbourg. Ils se rendent sur place dans la matinée. Ils utilisent un sonar, embarqué sur un bateau, pour sonder les eaux du lac.

Plus d’espoir de retrouver la personne vivante

Le Capitaine Stéphane Abraham, Commandant de la Compagnie de Lons-le-Saunier, insiste : « Ces 3 plongeurs étaient expérimentés. Malheureusement, il s’agit d’un dramatique accident survenu au cours de l’exercice d’un sport... » Les interrogatoires et les vérifications techniques inhérentes à ce type d’accident ont commencé dès lundi 13 septembre au matin.

« Les recherches s’annoncent difficiles. Les trois plongeurs avaient prévus d’examiner le site de la Chartreuse, à moins 70 mètres au minimum. Les ruines se situent jusqu’à moins 110 mètres. Il n’y a pas de visibilité à de telles profondeurs. Il ne faut pas faire prendre de risques, non plus, à nos plongeurs » estime le Capitaine de gendarmerie.

Il insiste également sur un point : « Après la phase secours où les pompiers ont engagé de très gros moyens, il se trouve que leur dispositif a été levé car ces derniers n’ont plus d’espoir de trouver la personne vivante. Nous sommes désormais en présence d’une recherche de dépouille mortelle. Tous les moyens seront mis en oeuvre pour rendre le corps à la famille et répondre à leurs questions. » Le Capitaine de gendarmerie de la compagnie de Lons-le-Saunier prévoit des recherches sur trois jours et, si c’est insuffisant, une brigade spécialisée pour les recherches en haute mer, basée à Antibes, dans les Alpes-Maritimes, sera demandée en renfort.

Le monastère de la Chartreuse : un site très prisé des plongeurs

Le site de la Chartreuse du Vaucluse est un monastère du 12 ème siècle qui a été englouti au moment de la construction du barrage de Vouglans et la création artificielle du lac.

SOURCE : France 3 Bourgogne Franche Comté / Crédit photo :Paris-Normandie

Rédigé par pandore

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