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Un gendarme de Signy-le Petit découvert mort à son domicile

PHOTO FRANCOIS DESTOC / LE TELEGRAMME GUIDEL (56) : image d'illustration

Deux mois à peine après le suicide d’un gendarme de Fumay, le groupement de gendarmerie des Ardennes est une nouvelle fois endeuillé par le décès de l’un des siens.

Ce lundi matin 7 mars, le corps sans vie d’un gendarme a été découvert à son domicile de Signy-le-Petit, situé dans l’enceinte même de la brigade où il était affecté depuis douze ans.

Ce militaire de 46 ans ne s’était pas présenté à son poste ce lundi matin, ce qui avait très vite alerté ses collègues. Décision avait été prise, par sa hiérarchie, de se rendre à son domicile. C’est donc en tout début de matinée que la macabre découverte a été faite, plongeant d’abord les autres gendarmes de la brigade de Signy-le-Petit dans le désarroi, puis ceux de la compagnie de Revin dont il dépendait.

C’est à ses collègues TIC (Techniciens d’identification criminelle), les experts de la gendarmerie, qu’a incombé d’effectuer les premières constatations comme à chaque fois lors de la découverte d’une personne décédée. Le colonel Le Coq, patron du groupement de gendarmerie des Ardennes ainsi que son adjoint le lieutenant-colonel Walenski, se sont rendus sur place ainsi que le substitut du procureur de la République.

L’hypothèse du suicide privilégiée

Selon les premiers éléments recueillis sur place, l’hypothèse du suicide est fortement privilégiée. En revanche, ce qui est certain, c’est que le militaire n’a pas utilisé son arme de service pour commettre l’irréparable. Un élément qui conforterait l’hypothèse d’un geste lié à des difficultés d’ordre personnel selon les premiers éléments de l’enquête.

Selon les gendarmes qui l’ont côtoyé, il était « très bien intégré » dans la vie signacienne. Originaire du Nord, ce gendarme était père de deux enfants, âgés de 13 et 11 ans. il avait passé sept ans à la gendarmerie mobile de Saint-Quentin (Aisne) avant d’intégrer la brigade de Signy-le-Petit, il y a douze ans. Selon nos informations, ce militaire envisageait de terminer sa carrière à Signy-le-Petit. « Il avait fait construire une maison à côté de chez moi, en 2019 », témoigne cet habitant du lieu-dit Les Fosses Rousseau. « Je lui avais vendu le terrain. Ses enfants étaient inscrits à l’école de la commune. Il était très sympathique . » Une cellule psychologique devait être mise en place au sein du groupement de gendarmerie.

Il existe, depuis le 1er octobre 2021, un numéro national de prévention du suicide, le 3114. Cette plateforme d’écoute pour les personnes en détresse psychologique est un numéro de téléphone gratuit, accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

SOURCE : L’ARDENNAIS

Rédigé par pandore

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