en

Adolescent mort dans la Drôme : 7 personnes appréhendées, y compris le principal suspect du meurtre

Sept jours après la tragédie survenue à la sortie du bal d’hiver de la commune drômoise, sept individus, dont le principal suspect du coup mortel, ont été appréhendés ce mardi après-midi par le GIGN. Cet événement intervient trois jours après le meurtre de Thomas lors du bal d’hiver à Crépol (Drôme), et il donne un nouvel élan aux enquêtes menées par la section de recherches de Grenoble. La nuit du samedi 18 au dimanche 19 novembre a été le théâtre d’une attaque sanglante qui a semé l’effroi dans le village et ses environs.

Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a annoncé les interpellations en précisant : «Sept interpellations ont été effectuées par la gendarmerie nationale aux environs de Toulouse. L’enquête déterminera si ces personnes sont les auteurs de ce crime odieux». Une source proche du dossier, confirmant une information de BFMTV, a précisé que l’un des individus appréhendés est suspecté d’être l’auteur du coup mortel porté à l’adolescent.

Les suspects seront maintenant soumis à des interrogatoires sur les circonstances de cette attaque violente. Les jeunes, dont Thomas, étaient-ils spécifiquement ciblés par le groupe de jeunes ? La soirée à Crépol a-t-elle été le résultat d’un règlement de comptes ?

Le parquet de Valence a souligné dans un communiqué publié mardi soir que l’enquête avance «très vite». «Plus d’une cinquantaine d’auditions de témoins ont été menées», indique le communiqué, ajoutant qu’un nombre important d’auditions sont prévues dans les heures à venir. Des planches photographiques sont également présentées aux témoins, permettant de recueillir des «éléments concordants» visant plusieurs suspects. Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie nationale, a appelé les suspects à se rendre, déclarant sur Franceinfo : «Ce serait plus raisonnable que les auteurs se présentent, parce qu’on ne va pas tarder à venir les chercher».

Parallèlement, le procureur de la République de Valence, Laurent de Caigny, a mentionné que «de très nombreuses analyses de connexions aux relais téléphoniques sont en cours». Les enquêteurs se penchent sur le recoupement de plusieurs dizaines de milliers d’activations. Les témoins de la scène fournissent également des «indices» permettant d’identifier progressivement les «tenues», «signes distinctifs» et «comportements des agresseurs». Les systèmes de vidéo-protection sont également utilisés pour préciser, heure par heure, le déroulement exact de la soirée et les pistes d’identification et de localisation des suspects.

Malgré cela, le parquet souligne avec prudence qu’aucun élément ne permet d’affirmer que les suspects forment une bande organisée provenant d’un seul endroit. Le procureur de Valence précise que les liens entre les suspects possibles, en cours d’identification, ne correspondent pas à une «logique de territoire». Même trois jours après le drame, les habitants, les proches de Thomas et les camarades de classe au lycée du Dauphiné affirment que les auteurs viennent du quartier de la Monnaie, une cité située à quelques encablures du lycée et souvent le théâtre de trafics et de règlements de comptes.

Rédigé par pandore

Laisser un commentaire

Dix-huit mois avec sursis requis contre le gendarme aux propos vulgaires et sexistes

Au volant d’une voiture volée, il fauche un gendarme pour éviter un contrôle