Violences faites aux femmes, cyber malveillance, radicalisation … Plusieurs numéros gratuits – hors numéros d’urgence – et plateformes en ligne sont ouvertes pour permettre aux victimes d’être écoutées, informées et de signaler des faits. Mode d’emploi de ces dispositifs.
Le 116 006 : une écoute pour toutes les victimes
Ce numéro gratuit et anonyme permet à toute victime (violences physiques, vol, cambriolage, harcèlement, accident de la circulation, catastrophe naturelle, etc.), ou à l’un de ses proches ou témoin de bénéficier d’informations sur leurs droits et d’une première écoute par des professionnels de la Fédération France Victimes. Le 116 006 est ouvert 7j/7j de 9h à 19h, tous les jours de l’année. Les personnes sont mises en relation avec les associations locales d’aide aux victimes agréées par le ministère de la Justice pour une prise en charge juridique, psychologique et un accompagnement social. L’adresse mail victimes@france-victimes.fr est également à disposition des victimes.
Le 3919 : un numéro d’aide pour les femmes victimes de violences
Ce numéro anonyme et gratuit permet aux femmes victimes de violences et aux professionnels d’obtenir des informations, une écoute, une aide ainsi qu’une orientation vers les associations locales pour un accompagnement. Géré par la Fédération SOS Femmes solidarités, le 3919 n’est pas un numéro d’urgence. Il est ouvert du lundi au samedi de 9h à 19h. La plateforme https://arretonslesviolences.gouv.fr permet également de signaler en ligne des faits de façon anonyme.
Une plateforme de signalement des violences sexistes et sexuelles
Le tchat signalement-violences-sexuelles-sexistes.gouv.fr est accessible 24h/24h et 7j/7j. Il permet aux victimes de violences sexistes et sexuelles de signaler des faits dont elles sont victimes et d’échanger avec des policiers ou des gendarmes spécialement formés qui peuvent notamment déclencher des interventions. L’échange est anonyme.
Pharos : une plateforme pour signaler des faits illicites sur internet
La Plateforme d’Harmonisation, d’Analyse, de Recoupement et d’Orientation des Signalements ou PHAROS permet de signaler en ligne https://www.internet-signalement.gouv.fr, les contenus et comportements illicites sur internet (sites, blogs, forums, tchats, réseaux sociaux, etc.), qu’il s’agisse de faits de pédophilie et de pédopornographie, d’expression de racisme et d’antisémitisme, d’incitation à la haine raciale, ethnique et religieuse, d’apologie du terrorisme. Des policiers et gendarmes vérifient que les contenus et comportements signalés constituent une infraction. Leur mission est également d’alerter les services compétents qui ouvriront, le cas échéant, une enquête sous l’autorité du procureur de la République.
Une plateforme de signalement et de lutte contre les actes de cyber malveillance
La plateforme www.cybermalveillance.gouv.fr a été ouverte en octobre 2017 pour faire face aux actes de cybercriminalité en plein essor. Ce dispositif de sensibilisation, prévention et d’assistance aux victimes d’actes de cyber malveillance est ouvert aux particuliers, entreprises et collectivités territoriales. La plateforme assure un service d’assistance en ligne pour les victimes de cyber malveillance et une mise en relation avec des professionnels en sécurité numérique référencés sur l’ensemble du territoire.
Un numéro vert pour lutter contre la radicalisation
Un numéro vert gratuit, le 0 800 005 696, est destiné à toute personne ayant un doute sur une radicalisation possible d’un membre de sa famille ou d’un proche. Il s’agit avant tout d’un dispositif d’écoute et de conseil pour des personnes inquiètent d’un changement de comportement d’un de leur proche. Il est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 18h. Les appels sont confidentiels. Les professionnels du Centre National d’Assistance et de Prévention de la Radicalisation délivrent également aux personnes des conseils sur la conduite à tenir face à des comportements qui interrogent sur une potentielle radicalisation. Ils peuvent également être contactés via un formulaire 24h/24h.
Un dispositif de signalement des « lieux de deal »Ce dispositif permet aux citoyens de signaler des comportements pouvant être liés à un trafic de stupéfiants et de dialoguer via une messagerie instantanée avec des policiers qui se relaient 7j/7j de 8h à 20h. La démarche est possible sur la plateforme moncommissariat.fr lancée en novembre 2020. Les signalements sont ensuite transmis aux commissariats locaux concernés. En zone gendarmerie, les signalements peuvent se faire sur la plateforme ma brigade numérique.
SOURCE : LAGAZETTE.fr