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À l’occasion de la fête nationale du 14 juillet, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé un important dispositif de sécurité à l’échelle nationale. Lors d’un déplacement à Laval, il a déclaré que 53.000 policiers et gendarmes seront mobilisés dès le 13 juillet, et que ce chiffre atteindra 65.000 le jour même du 14 juillet, dans toute la France métropolitaine. Cette mobilisation vise à prévenir les violences potentielles que certains pourraient commettre en profitant du contexte festif.
Fermeté des consignes
Bruno Retailleau insiste sur la fermeté des consignes données aux forces de l’ordre : « ne rien tolérer ». Il affirme que ce dispositif massif est destiné à protéger les nombreux événements organisés pour célébrer la fête nationale, tout en empêchant tout débordement ou acte de violence. Selon ses mots, les forces de l’ordre doivent agir avec une présence dissuasive et une réponse immédiate en cas d’incident.
A l’occasion notamment de la finale du championnat du monde des clubs entre le PSG et Chelsea ce soir à New York, il a été précisé qu’aucun rassemblement ne sera autorisé sur les Champs-Élysées, lieu symbolique qui pourrait attirer des foules incontrôlées. Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a par ailleurs précisé que les opérations de contrôle ont déjà commencé en amont. Près de 260 vérifications ont été effectuées avant le week-end, et environ 300 sont prévues dans l’ensemble de l’agglomération parisienne.
Ces contrôles ont déjà conduit à la saisie d’environ 10.000 mortiers d’artifice, qui peuvent être utilisés à des fins dangereuses. Cette mesure préventive vise à limiter les risques de troubles ou d’attaques pendant les festivités. Le message des autorités est clair : il n’y aura aucune tolérance face aux débordements. L’objectif est d’assurer un 13 et 14 juillet placé sous le signe de la sécurité et de la sérénité, tout en garantissant le bon déroulement des célébrations dans un climat maîtrisé.
