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Une information judiciaire a été ouverte après le violent incendie survenu le 31 octobre dans la caserne de gendarmerie de Saint-Jory en Haute-Garonne. Trois jeunes majeurs interpellés mercredi 20 décembre sont soupçonnés d’avoir mis le feu à un véhicule de gendarmerie stationné dans la caserne de Saint-Jory. Ils ont été mis en examen ce jeudi 21 décembre pour ces faits. À l’issue de leur présentation devant un magistrat instructeur, ces trois suspects déjà connus de la justice ont été renvoyés devant le juge des libertés et de la détention. Ce dernier a décidé de les placer en détention provisoire le temps de la poursuite des investigations sur commission rogatoire. Une quatrième personne, une jeune fille a été mise en examen pour avoir aidé à dissimuler des preuves dans la commission de ce crime. Elle a été placée sous contrôle judiciaire.
Ce quatuor est soupçonné de faits particulièrement graves qui auraient pu coûter la vie à des militaires.
Tout commence le soir d’Halloween, le 31 octobre dernier, plusieurs bandes de jeunes sont réunies dans la commune. Des violences urbaines sont recensées et les gendarmes sont notamment appelés pour intervenir après qu’un groupe de jeunes a incendié des poubelles. Lors de cette intervention, les forces de l’ordre sont la cible de tirs de mortiers. Un des participants est interpellé puis placé dans une cellule de garde à vue.
Plusieurs dizaines de milliers d’euros de dégâts
Au milieu de la nuit alors que ce jeune homme se trouve en cellule, ses amis décident de lui rendre visite. Ils s’introduisent, visages dissimulés, dans la caserne. Ils tentent alors de retrouver leur ami mais n’y parvenant pas, ils décident à l’aide d’essence de mettre le feu à des poubelles avant de prendre la fuite. En leur absence, les flammes se propagent à un véhicule des forces de l’ordre stationné à proximité entraînant un important dégagement de fumée. Très vite, le personnel et les suspects présents dans les geôles sont tous évacués d’urgence. Sans l’intervention des militaires, les conséquences auraient été dramatiques.
Le préjudice pourrait s’élever à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Les investigations de la section de recherches et de la brigade de recherches de Toulouse Saint-Michel ont permis de remonter sur la piste de ce quatuor.
LADEPECHE.fr / Image d’illustration
