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Un gendarme appelé pour un différend tue un homme armé d’un katana à Isbergues

Les gendarmes ont été appelés peu après 11 h ce lundi 31 juillet dans la rue Cense-Balque à Isbergues dans le Pas-de-Calais pour un différend de voisinage. Face à un homme qui les menaçait avec un sabre japonais, l’un d’eux a tiré, le touchant mortellement.

Un important dispositif de secours a été déployé à Isbergues, totalement bouclée, en fin de matinée. Là où, un peu plus tôt, deux coups de feu ont résonné… Deux gendarmes de la communauté de brigades intervenaient dans cette rue, a priori appelés par un habitant pour un différend de voisinage.

À leur arrivée peu après 11 heures, ils font face à un homme armé d’un katana. L’homme est très énervé et menaçant, avançant vers les deux gendarmes son katana à la main. Les militaires sortent leur pistolet à impulsion électrique, lui intimant l’ordre de s’arrêter mais en vain, poussant l’un d’eux à tirer. Mais la décharge électrique n’arrête pas l’Isberguois. Au moins un militaire sort alors son arme de service. Il tire une première fois dans la jambe de l’individu qui se serait relevé et aurait continué à avancer vers eux avec son katana. Un deuxième coup part, le blessant grièvement à l’abdomen.

Connu pour des troubles de voisinage 

À l’arrivée des secours, les pompiers de Lillers et Aire, rejoints par le SMUR d’Arras, l’homme est en arrêt cardio-respiratoire. Ils tentent de le réanimer. En vain. L’individu est mort dans son jardin, il avait 66 ans. A priori, il était connu dans le voisinage pour des troubles et vivait seul.

L’enquête ouverte par le parquet de Béthune devra déterminer les circonstances de ce tir fatal et établir si le militaire a agi dans le cadre de la légitime défense. Des voisins ont d’ores et déjà été auditionnés par les gendarmes.

Le gendarme qui a tiré sur l’homme armé est affecté à la communauté de brigades d’Isbergues. Il est âgé d’environ 35 ans. S’il n’a pas été blessé, il a été vu par un médecin urgentiste, comme son collègue de 25 ans qui a été témoin de la scène. Les deux auraient tout de même été emmenés au centre hospitalier de Beuvry.

SOURCE : LA VOIX DU NORD

Rédigé par pandore

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