pandore
Dans la nuit du 14 au 15 août, un incident spectaculaire s’est produit sur l’autoroute A7, à hauteur de Tain-l’Hermitage (Drôme). Une Alpine A110 de la gendarmerie, en patrouille en direction de Lyon, a pris feu de manière soudaine et inexpliquée. Le véhicule s’est embrasé rapidement, avant que les flammes ne se propagent aux abords immédiats de la chaussée. Porté par le vent, l’incendie a gagné le talus voisin, détruisant environ un hectare de broussailles.
Face à la progression rapide des flammes, un dispositif conséquent de secours a été mobilisé. Pas moins de 39 sapeurs-pompiers sont intervenus pour circonscrire le sinistre. Leur action efficace a permis d’éteindre l’incendie peu avant minuit, évitant une extension plus dramatique à proximité d’une autoroute très fréquentée en ce week-end de chassé-croisé estival.
Par mesure de sécurité, la bretelle de sortie du péage de Tain-l’Hermitage, en direction de Lyon, a été fermée le temps de l’intervention. Cette coupure a entraîné quelques perturbations de circulation, particulièrement sensibles sur l’axe Valence–Lyon, déjà fortement sollicité en cette période de vacances.
L’Alpine totalement détruite
Heureusement, les deux gendarmes présents à bord ont pu quitter le véhicule à temps et sont sortis indemnes, sans aucune blessure. En revanche, l’Alpine A110 est totalement détruite : la voiture, carbonisée, est irrécupérable. Ce modèle, livré en 2022, faisait partie d’une commande de 26 exemplaires destinée à équiper les unités rapides d’intervention de la gendarmerie. Ces véhicules sportifs devaient notamment permettre d’intercepter efficacement les automobilistes roulant à très grande vitesse.
Cet accident relance cependant les interrogations sur la fiabilité de la flotte. D’après un décompte réalisé par le média spécialisé Caradisiac, il s’agirait déjà du cinquième exemplaire endommagé ou gravement accidenté depuis leur mise en service en 2022. L’origine exacte du sinistre reste indéterminée : une expertise technique est en cours afin d’éclaircir les causes de l’embrasement.
Aucun commentaire
Pour l’heure, la gendarmerie ne fait aucun commentaire officiel. L’institution se retrouve néanmoins privée d’un nouvel exemplaire de ce bolide emblématique, réduisant encore la dotation de son parc d’intervention rapide. Cet événement met en lumière les risques liés à l’utilisation intensive de véhicules de haute performance dans des contextes opérationnels exigeants, et soulève des questions quant à la pertinence et à la durabilité de ce choix d’équipement.
