Un homme de 42 ans a reconnu être à l’origine de l’incendie volontaire de la gendarmerie de Bois-de-Céné (Vendée) dans la nuit du 21 au 22 février 2025. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire. Il encourt une peine criminelle de 20 ans.
Le travail de la Brigade des recherches des Sables d’Olonne en co-saisine avec la Section de recherches de Nantes a porté ses fruits. À l’issue de nombreuses investigations, sept personnes ont été placées en garde à vue ce mardi 1er juillet 2025 dans le cadre de l’enquête sur l’incendie volontaire de la gendarmerie de Bois-de-Céné (Vendée) dans la nuit du 21 au 22 février dernier.
« L’une d’entre elles, un homme, âgé de 42 ans, habitant sur le secteur de Bois-de-Céné a reconnu être à l’origine des faits, raconte le communiqué du Parquet. Il a été présenté mercredi 2 juillet 2025 au Juge d’instruction du Tribunal Judiciaire des Sables d’Olonne en vue de sa mise en examen. Le parquet a requis son placement en détention provisoire au regard de la gravité des faits et du préjudice important ayant causé un trouble à l’ordre public s’agissant d’une affaire pour laquelle le mis en examen encourt une peine criminelle de 20 ans. Il a été placé en détention provisoire par le Juge des libertés et de la détention dans l’attente d’un débat contradictoire, qui aura lieu le 7 juillet 2025. »
La piste criminelle privilégiée dès le départ
Cet acte de malveillance, survenu dans la nuit du 21 au 22 février, avait totalement détruit un bâtiment de 160 m² destiné à accueillir dix gendarmes en attendant la construction d’une brigade définitive. La piste criminelle avait été privilégiée dès le départ, notamment en raison de traces d’effraction sur la véranda et d’éléments recueillis sur place.
Le local, situé en face de la mairie, avait nécessité un investissement de 100 000 euros et s’inscrivait dans le cadre du plan national de création de 239 nouvelles brigades, voulu par le gouvernement.
Source : France 3 Pays de Loire