C’est hier aux alentours de 5h20 le 27 août, que l’irréparable s’est produit à Charmes ( Vosges) en sortie de la discothèque Discopolis. Un véhicule a percuté consécutivement 2 groupes de piétons. Les individus ont été interpellés sous les chefs d’accusation d’assassinat et de tentative d’assassinat. Les premiers éléments de l’enquête révèlent la consommation d’alcool et de stupéfiants chez le conducteur du véhicule et ses occupants.
Ce 27 août non loin de la boîte de nuit au petit matin, la voiture folle a commis l’irréparable en faisant 6 blessés dans un premier groupe de piétons, avant de prendre de la vitesse et de percuter un second groupe de piétons 200 mètres plus loin. Dans cette seconde collision meurtrière, un jeune homme de 17 ans est décédé sur le coup, un autre jeune homme de 19 ans, blessé gravement, a été transporté à Nancy et son pronostic vital est engagé. 2 autres blessés sont à déplorer. La voiture a terminé sa course dans des barrières de chantier et les 3 individus se trouvant à l’intérieur ont été interpellés.
Âgés de 21, 22 et 25 ans, les 3 individus mis en cause sont originaires des Vosges. Ils ont subis un test d’alcoolémie révélant une concentration d’1 g/L de sang, et 2 d’entre eux présentaient également des traces de produits stupéfiants dont le conducteur du véhicule.
C’est la brigade de gendarmerie de Remiremont qui a été chargée de l’enquête.
Un assassinat, loin du simple accident
« L’enquête a permis d’établir que le véhicule a percuté volontairement les piétons qui marchaient sur le trottoir. […] Une altercation a éclaté quelques minutes avant les faits en boîte de nuit entre les individus du véhicule et les victimes. La préméditation est retenue suite aux propos et menaces échangés quelques minutes avant le drame. » affirme le procureur de la République Frédéric Nahon.
Les chefs d’accusation ne laissent plus la place au simple accident : assassinat sur la victime décédée, et tentative d’assassinat sur les autres victimes.
« Le conducteur a fait le choix de garder le silence. » affirme le colonel Avy du groupement de gendarmerie. Les 2 autres individus ont confirmé leur présence dans la discothèque et sont déjà connus de la justice pour infraction à la circulation routière et usage de stupéfiants. L’un d’entre eux affirme cependant ne pas avoir été présent dans le véhicule.