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PRES DE 200 CHIENS MALTRAITES SAISIS PAR LES GENDARMES DANS UNE EXPLOITATION AGRICOLE

Près de 200 chiens ont été récupérés par les gendarmes dans une exploitation agricole à Sainte-Consorce, dans le département du Rhône. Ils vivaient dans des conditions déplorables. Les animaux étaient enfermés dans une quinzaine de box. Certains chiens étaient également porteurs de la gale et de tiques.

Tout a commencé par un signalement du voisinage pour des nuisances. Lundi dernier 24 avril, les gendarmes ont saisi 183 chiens sur décision de justice dans cette exploitation agricole. Le propriétaire a été placé en garde à vue.

Plaintes pour mauvais traitements

Le propriétaire avait acheté 80 chiens pour lancer un projet d’élevage canin. Après son installation en juillet dernier, les animaux se sont reproduits. Cependant, sans les aides financières pour lancer son projet, ce dernier aurait été débordé. L’homme a accepté de céder 95% des chiens à la Société de protection des animaux (SPA). Les canidés, dont beaucoup de chiots, ont été placés dans plusieurs SPA différentes.

Les SPA de Paris, de Lyon, de Pierrelatte et d’Aix-les-Bains ont porté plainte pour « mauvais traitements ». Les chiens saisis par la gendarmerie ont été confiés à des refuges pour animaux. Les chiens seront examinés par un vétérinaire avant de pouvoir être proposés à l’adoption.

Les enquêtes sur les élevages illégaux se multiplient en France. Les chiens de race, notamment les bouledogues, les labradors, les yorkshires ou les caniches, sont les plus prisés. Les élevages illégaux sont souvent installés dans des lieux isolés pour échapper aux contrôles des autorités. La plupart des animaux sont vendus sur Internet ou dans des foires, sans certificat vétérinaire, sans vaccins et sans suivi médical. Les acheteurs se retrouvent souvent avec des animaux malades, mal nourris et maltraités.

La France a récemment durci la législation pour lutter contre les élevages illégaux. En cas de maltraitance, les propriétaires d’élevage peuvent être condamnés à trois ans de prison et à une amende de 45 000 euros. Les acheteurs peuvent également être poursuivis s’ils achètent un animal maltraité ou volé.

Rédigé par pandore

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