Un gendarme de Fenouillet (Haute-Garonne) âgé de 30 ans a été condamné à six mois de prison avec sursis par le tribunal de Toulouse, mercredi 2 juillet 2025. Il a été reconnu coupable de faux en écriture publique. Concrètement, il n’a pas effectué correctement son travail car il n’allait pas au bout des procédures.
Un porte-parole de la gendarmerie explique qu’il faisait signer aux plaignants « des documents sans existence légale propre ». Ces derniers recevaient bel et bien une attestation de dépôt de plainte, mais se voyaient ensuite « notifier un classement sans suite sans que le parquet ait été informé des faits dénoncés ». Aucune enquête n’avait donc été ouverte.
« Un délit extrêmement grave »
Sa supercherie a été mise au jour grâce aux victimes, qui ne comprenaient pas pourquoi leurs plaintes n’aboutissaient pas. En garde à vue, le gendarme a tout simplement expliqué avoir été fainéant. « C’est un délit extrêmement grave. Quand on pousse la porte de la gendarmerie, on ne veut pas tomber sur quelqu’un qui écrit n’importe quoi », a déploré le juge.
Outre sa peine de prison avec sursis, inscrite au casier judiciaire, le prévenu fait l’objet d’une procédure disciplinaire interne.
Source : Ouest-France